Chaque année, les chefs d’État germanophones du continent ont pris l’habitude de se retrouver pendant plusieurs jours pour discuter de manière informelle de différents points d’actualité. Les rencontres permettent aux six pays germanophones, dont trois sont des monarchies, de renforcer leur lien d’amitié et de coopération.
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Six chefs d’État germanophones se retrouvent à Schaan et Vaduz
Ce lundi 12 septembre, le prince héritier Alois et la princesse héritière Sophie de Liechtenstein ont accueilli leurs homologues germanophones à Vaduz. Chaque année, depuis 2004, les chefs d’État germanophones se retrouvent de manière informelle dans l’un des pays prenant part aux rencontres.
Cette année, c’est le Liechtenstein qui était en charge d’organiser cette 18e rencontre informelle. Il n’y a pas eu de rencontre en 2020 en raison de la crise sanitaire. L’héritier du trône liechtensteinois, nommé régent par son père, Hans-Adam II depuis 2004, a accueilli ses invités dans son domaine viticole.
Les chefs d’État germanophones sont les présidents et monarques d’un pays qui a l’allemand parmi ses langues officielles. Les invités de cette rencontre étaient les présidents allemand, autrichien et suisse, ainsi que le roi des Belges, le grand-duc de Luxembourg et le prince de Liechtenstein. Ce dernier était donc remplacé par son fils en tant que régent. Le roi Philippe de Belgique était accompagné de la reine Mathilde. Le grand-duc Henri de Luxembourg était présent avec la grande-duchesse Maria Teresa. Le président allemand Frank-Walter Steinmeier n’était pas accompagné, alors que le président de la Confédération suisse, Ignazio Cassis, était accompagné de son épouse, Paola Rodoni. Au vu des photos, il semblerait que le président autrichien se soit fait remplacer.
Après l’accueil officiel au centre viticole, la délégation a pris la direction de Schaan, première ville du pays, avec 6000 habitants, soit à peine 200 de plus que Vaduz, la capitale. Les chefs d’État ont visité le centre d’innovation de « Hilti AG », l’entreprise liechtensteinoise spécialisée dans l’outillage de construction et du bâtiment.
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Visites et séances de travail pour renforcer les liens des pays germanophones
Après les visites, les chefs d’État ont organisé une séance de travail. Il s’agissait d’une table ronde à propos de la situation politique les différents pays et il était aussi question d’aborder les conséquences de la guerre en Ukraine. « Les échanges ont mis en lumière l’importance de la solidarité entre les pays européens dans cette période d’incertitudes », souligne la Cour grand-ducale.
Les différents chefs d’État en sont venus à la conclusion qu’il était nécessaire de continuer à soutenir et à accueillir les réfugiés ukrainiens. Le grand-duc Henri a souligné, en particulier, qu’il faut soutenir « les ménages financièrement vulnérables qui sont confrontés à de nouveaux chocs, notamment en raison des prix élevés de l’énergie ou des denrées alimentaires ».
L’Allemagne compte près de 83,6 millions d’habitants, la Belgique compte 11,5 millions d’habitants dont 78 000 habitants dans les territoires germanophones du pays, l’Autriche compte 8,9 millions d’habitants, la Suisse compte 8,6 millions d’habitants dont on dénombre 5,9 millions d’habitants en Suisse alémanique. Le grand-duché de Luxembourg compte 650 000 habitants et la principauté de Liechenstein 38 000 habitants.
La première journée s’est terminée par la traditionnelle réception officielle organisée par les hôtes du séjour.
