Dans une interview à la Gazzetta dello Sport, grand quotidien sportif italien, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie révèle son père, actuel prétendant au trône d’Italie, a eu l’intention d’acheter le club de football de Naples, il y a quelques années.
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Le prince de Naples a voulu devenir propriétaire du club de foot de Naples
Emmanuel-Philibert de Savoie, prince de Venise, 48 ans, a révélé que son père, Victor-Emmanuel de Savoie, prince de Naples, 84 ans, grand supporter du Napoli, a un jour voulu s’emparer de son club préféré. « Napoli est l’équipe de mon père, qui se sent très napolitain. Il est né à Naples et y a vécu pendant un certain temps », explique le fils unique du prince de Naples, actuel prétendant au trône d’Italie.
Le petit-fils du dernier roi Umberto II explique que lorsque Napoli rencontre la Juventus, c’est toujours la guerre à la maison entre eux. « Je ne fais pas de pronostics quand il y a un match qui se joue entre les deux équipes ». Lorsque le journal sportif lui demande quand la famille avait pensé racheter le club, il répond : « Cela s’est produit lorsque Naples était en Serie B, avant la faillite, mais ils demandaient beaucoup d’argent et le club avait beaucoup de dettes », rapporte le site des supporters de Napoli.
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Le Napoli aurait pu appartenir à la Maison royale de Savoie
« Nous négocions depuis un certain temps, mais c’est un un univers compliqué. Nous avons réalisé qu’il valait mieux laisser tomber. Mais mon père reste un grand supporter de Naples ». On peut donc situer cette tentative de s’emparer du club par le beau-père de Clotilde Courau, au début des années 2000.
En effet, à la fin de la saison 2001, Napoli est descendu en Série B, et les ennuis financiers ont commencé pour le club. Avec des pertes de 10 à 20 millions d’euros par an, le club a été placé en liquidation en 2004. Cette année-là, le club est descendu en Série C, il reviendra en Série B en 2006 et la saison suivante, il retrouvera la Série A. Son chiffre d’affaires dépasse aujourd’hui les 200 millions d’euros par an, pour un bénéfice qui oscille entre 4 à 20 millions par an.
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