Ce lundi 16 septembre 2024, le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa de Luxembourg accueillaient les chefs d’État germanophones ou leur représentant, chez eux, au château de Berg. La première réunion entre le grand-duc Henri, le roi Philippe de Belgique, le prince héréditaire Alois de Liechtenstein, Viola Amherd et Frank-Walter Steinmeier s’est déroulée dans la bibliothèque du château. La réunion était suivie d’une promenade pour échanger dans le cadre verdoyant des jardins du château.
Le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa réunissent les chefs d’État germanophones
La 20e réunion annuelle informelle des chefs d’État des pays germanophones se déroule en ce moment, du 16 au 17 septembre 2024, au grand-duché de Luxembourg. Tour à tour, les six pays membres de ce petit club invitent leurs homologues afin de faire le point sur la situation politique nationale et internationale et de resserrer les liens d’amitié entre dirigeants, dans un contexte informel. Les conjoints sont également invités.


Ce 16 septembre, ce fut au tour du grand-duc Henri d’inviter ses homologues dans son pays. Le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa ont même ouvert les portes de leur domicile, puisque c’est au château de Berg qu’ils ont accueilli leurs invités. Après la traditionnelle séance de photos, le petit groupe a rejoint la bibliothèque du château.

Les six pays germanophones sont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Liechtenstein, le Luxembourg et la Suisse. Le président autrichien a renoncé à sa venue en raison des élections législatives qui se tiendront dans quelques jours dans son pays. La Belgique, la Suisse et le Luxembourg sont trois pays dont l’allemand est l’une des langues officielles. Le roi Philippe, septième roi des Belges, chef de l’État depuis 2013, était accompagné de son épouse, la reine Mathilde. Le roi Philippe est également le cousin germain du grand-duc Henri, étant tous les deux les petits-enfants du roi Léopold III de Belgique.

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Première réunion en allemand sous les toits de la bibliothèque du château
Le prince héréditaire Alois de Liechtenstein a fait le voyage avec son épouse, la princesse héréditaire Sophie. Cette dernière, en plus d’être germanophone, est aussi allemande de naissance, née Sophie de Bavière. Le prince héréditaire Alois n’est pas le chef d’État de son pays mais son père, le souverain Hans-Adam II, lui a confié la régence de la Principauté en 2004. Depuis lors, il agit publiquement, notamment lors des devoirs de représentation à l’étranger, au nom de son père.

Viola Amherd, qui occupe la fonction présidentielle de la Confédération suisse depuis le 1er janvier 2024, se retrouvait donc pour la première fois entourée de ses homologues germanophones. Les autres invités ont déjà participé à de nombreuses éditions de cette réunion. Le président suisse est élu chaque année parmi les conseillers fédéraux, selon un principe d’ancienneté. Viola Amherd est célibataire et était donc seule ce lundi.

Enfin, Frank-Walter Steinmeier, président fédéral allemand, représentait fièrement son pays dont la langue rayonne chez ses voisins. À l’exception du Liechtenstein, coincé entre la Suisse et l’Autriche, les autres pays sont tous des voisins de l’Allemagne. Le président allemand était accompagné de son épouse, Elke Büdenbender.
Échanges et retrouvailles dans le cadre verdoyant des jardins du château de Berg
La première réunion s’est déroulée dans la bibliothèque du château de Berg. La Cour grand-ducale explique que durant cet échange « la situation de chaque pays a été abordée à l’échelle nationale et internationale ». Après la réunion, le couple grand-ducal a convié ses invités à découvrir les jardins du château. Les échanges se sont poursuivis dans un cadre verdoyant.



En soirée, le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa ont invité leurs homologues germanophones à dîner. Un concert du violoncelliste André Mergenthaler a surpris les invités en marge du dîner. Pour la deuxième journée, ce mardi, les chefs d’États se rendront à l’université de Luxembourg, où il sera question de débattre autour du thème de la désinformation.