Les 16 et 17 septembre, le grand-duc Henri de Luxembourg et son épouse, la grande-duchesse Maria Teresa, organisent la 20e rencontre annuelle informelle des chefs d’État des pays germanophones. Parmi les chefs d’État (ou leur représentant) qui participent à ce sommet informel, se trouvaient le grand-duc Henri de Luxembourg, le roi Philippe de Belgique et le prince héréditaire Alois de Liechtenstein. La Suisse, l’Allemagne et l’Autriche sont les autres pays invités.
La 20e rencontre annuelle informelle des chefs d’État des pays germanophones
Chaque année, les six chefs d’États des pays germanophones se retrouvent à la fin de l’été pour resserrer les liens amicaux entre les pays partageant une langue commune. La réunion se veut informelle, permettant aux présidents et monarques d’échanger en toute décontraction et de faire plus amples connaissances, y compris avec les conjoints respectifs.
Pour cette 20e rencontre annuelle informelle, c’est au tour du Luxembourg d’inviter les chefs d’État germanophones. Lors de cette réunion de deux jours, diverses questions d’actualité sont abordées lors de réunions de travail. Au deuxième jour, des présentations et un échange sur les nouveaux médias et la désinformation sont prévus à l’université de Luxembourg.
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Le grand-duc Henri a donc accueilli ce lundi 16 septembre ses homologues au château de Berg, dont deux sont des voisins géographiques, deux dirigent une monarchie et un est son cousin germain. Le grand-duc Henri, 69 ans, dont le fils aîné sera nommé lieutenant-représentant dans moins d’un mois, accueille au Grand-Duché son cousin germain, le roi Philippe de Belgique. Le septième roi des Belges et le grand-duc de Luxembourg sont tous les deux les petits-fils du roi Léopold III de Belgique.
Le roi Philippe était accompagné de son épouse, la reine Mathilde. Le prince héréditaire Alois, 56 ans, n’est pas encore le souverain ni le chef de l’État de Liechtenstein, mais son père, le prince souverain Hans-Adam II, lui a confié les clés de la principauté depuis 2004. En tant que régent, le prince héréditaire Alois représente son père, y compris dans ses fonctions de représentation de chef d’État à l’étranger. Son épouse, la princesse héréditaire Sophie l’accompagnait.
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Le roi Philippe et le prince héréditaire Alois se retrouvent autour du grand-duc Henri au château de Berg
Le Liechtenstein est une petite principauté entièrement germanophone, coincée entre la Suisse et l’Autriche, deux pays invités à la réunion. Bien entendu, l’Allemagne était représentée par son président fédéral, Frank-Walter Steinemeier, 68 ans, accompagné de son épouse, Elke Büdenbender. L’actuelle présidente de la Confédération suisse,Viola Amherd, 62 ans, était présente à la réunion. Le chef d’État helvète est élu chaque année parmi les conseillers fédéraux, selon un principe d’ancienneté. Le président autrichien, Alexander Van der Bellen, est invité mais n’a pas pu être présent ce lundi pour la réception d’accueil.
On estime à environ 130 millions de personnes qui parlent l’allemand comme langue maternelle dans le monde. Le nombre est doublé si on compte l’ensemble des personnes qui le parlent comme langue secondaire ou comme langue étrangère. Selon le dernier Eurobarometer officiel, 24% de la population luxembourgeoise utilise l’allemand quotidiennement en 2023, ce qui représente la plus forte diminution du groupe, avec -7 points par rapport à 2012.
Plus de 62% de la population suisse parle l’allemand comme langue maternelle. En Belgique, l’allemand est la langue maternelle des 78 000 habitants de la communauté germanophone. Comme la communauté française et la communauté flamande, la communauté germanophone dispose de son propre parlement et de son propre gouvernement. L’Allemagne compte 84 millions d’habitants, l’Autriche 9 millions d’habitants, la Belgique 11,7 millions d’habitants, le Liechtenstein 40 000 habitants, le Luxembourg 650 000 habitants et la Suisse 8,8 millions d’habitants.
