Voilà maintenant plus de deux ans que le duc et la duchesse de Sussex ont quitté le Royaume-Uni. Après l’interview historique accordée à Oprah Winfrey, qui a fait trembler la famille royale en 2021, le prince Harry et Meghan Markle enfoncent encore régulièrement le clou, au détour de l’un ou l’autre entretien. L’interview fleuve de la duchesse, publiée par The Cut ce lundi 29 août, dépasse de loin toutes les révélations qui ont pu être faites depuis l’émission d’Oprah Winfrey. Comment le duc et la duchesse de Sussex vont-ils être accueillis lorsqu’ils rentreront en Angleterre dans quelques jours ?
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Une interview fleuve qui fait réagir au Royaume-Uni
Début du mois de septembre, le prince Harry et son épouse seront de retour au Royaume-Uni, où ils ont un programme chargé qui les attend. Ils feront aussi un crochet d’une journée en Allemagne. Alors qu’on pensait les relations quelque peu apaisées entre Harry et sa famille, la duchesse Meghan, 41 ans, a accordé une interview fleuve à The Cut, un supplément en ligne du New York Magazine, dans laquelle elle livre à nouveau sa version sans retenue.
L’interview a été réalisée chez elle, dans sa villa de Montecito, où elle a invité la journaliste Allison P. Davis. Cet article est illustré par de très belles photos prises par Campbell Addy, permettant de découvrir quelques recoins de sa demeure. Sur ces photos, on peut notamment voir la duchesse qui pose dans une robe Chanel en tweet sur un large banc en bois ou avec un collier de perles Mikimoto sur une chaise posée au milieu de son jardin.
Les propos de la belle-fille du prince Charles ont clairement moins séduit les lecteurs britanniques. Quelques heures après la publication de l’article, d’autres médias et tabloïds anglais ont publié des articles ripostes. Sur le Daily Mail, qui mène une guerre contre les Sussex, nous avons compté pas moins de trente articles à charge, sur le sujet.
Meghan Markle parle de blessures qui sont « encore en train de cicatriser ». Elle parle aussi de son envie de revenir sur Instagram, elle qui a été privée de son compte officiel, géré par le Palais, après avoir quitté ses fonctions royales. Plusieurs médias pointent une incohérence, elle et son époux étant farouchement contre les réseaux sociaux.
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Meghan Markle se livre sur sa relation avec la famille royale et sa décision de partir
Quand on lui demande si elle craint les représailles, Meghan répond : « Je n’ai jamais rien signé qui ne me permette de dire quoi que ce soit. Je peux raconter toute mon expérience, mais j’ai choisi de ne pas le faire ». À propos de sa vie de princesse, elle explique qu’elle préfère faire comprendre aux petites filles qu’avoir l’ambition d’épouser un prince n’est pas un objectif de vie : « Vous avez le pouvoir en vous de créer une vie plus grande que n’importe quel conte de fées que vous ayez jamais lu », souhaite-t-elle donner comme conseil aux jeunes filles.
Pendant qu’elle répond aux questions de la journaliste, Meghan lui fait faire un tour de sa villa californienne achetée pour 14,65 millions de dollars. « Nous avons tout fait pour avoir cette maison », dit-elle en présentant les deux palmiers qui se trouvent au milieu de sa pelouse. « L’une des premières choses que mon mari a vues lorsque nous nous sommes promenés dans la maison, ce sont ces deux palmiers. Vous voyez comment ils sont reliés l’un à l’autre en bas ? Il m’a dit : “Mon amour, c’est nous.” ».
Meghan a aussi accepté de parler d’un sujet plus sensible : sa relation avec la famille royale. En juin dernier, à l’occasion du Jubilé de platine, le couple était rentré à son domicile de Frogmore Cottage, à Windsor. L’occasion pour Meghan de faire les fonds de tiroir et de récupérer des affaires qu’elles n’avaient plus vues depuis deux ans, le couple étant parti (d’abord vers le Canada) dans une certaine précipitation.
À propos de ses problèmes d’adaptation au sein de la famille, ceux-ci « découlaient du fait qu’elle était une Américaine, pas nécessairement une Américaine noire », explique-t-elle. « Son désir de poser beaucoup de questions et de ne jamais être impliquée dans quelque chose sur laquelle elle ne pouvait pas totalement avoir la main semblait violer une norme sociale tacite », explique la journaliste.
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The Cut publie l’interview de la duchesse de Sussex quelques jours avant son retour en Angleterre
Quitter leurs fonctions semblait inévitable, si on en croit l’ancienne actrice. « Rien qu’en existant, on bouleversait la dynamique de la hiérarchie. Alors on s’est dit : “D’accord, d’accord, partons d’ici” », raconte Meghan, qui ajoute avoir été « heureuse de le faire ». La duchesse parle aussi d’une injustice et d’une différence de traitement avec d’autres membres de la famille royale qui ont pu obtenir satisfaction à leurs demandes. « Meghan affirme que ce qu’ils demandaient n’était pas de “réinventer la roue” et énumère une poignée de princes, de princesses et de ducs qui ont exactement l’arrangement qu’ils voulaient ». Elle explique : « Pour une raison quelconque, ce n’est pas quelque chose que nous étions autorisés à faire, même si plusieurs autres membres de la famille font exactement cela. »
Pour terminer, à propos de sa relation tendue avec sa propre famille paternelle et avec sa belle-famille, l’épouse du prince Harry aborde la question du pardon. « Je pense que le pardon est vraiment important. Il faut beaucoup plus d’énergie pour ne pas pardonner ». Elle termine par une anecdote qui a beaucoup fait réagir les médias britanniques. Lors de sa visite en Afrique, un Sud-Africain se serait approché d’elle et lui aurait dit : « Lorsque vous vous êtes mariés dans cette famille, nous nous sommes réjouis dans les rues comme nous l’avons fait lorsque Mandela a été libéré de prison ».