Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les rumeurs de départ du prince Harry et de Meghan Markle allaient bon train. Ce samedi, le président américain a déclaré qu’il ne s’en prendrait pas au duc de Sussex, en pleine polémique concernant son dossier d’immigration, évoquant une raison surprenante à sa décision. Le président Trump ajoute au passage qu’il considère Meghan comme une « horrible » personne.
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Donald Trump prend pitié du prince Harry et veut « le laisser tranquille »
Le 45e et 47e président des États-Unis n’a jamais caché qu’il considérait le prince Harry comme un traître envers sa famille, tandis qu’il porte une véritable haine à l’encontre de son épouse, Meghan Markle. Cette haine a commencé il y a bien des années, suite aux propos tenus par Meghan Markle qui l’avait traité de misogyne, lorsqu’elle était encore actrice et n’avait pas encore rencontré le prince Harry.

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Depuis lors, Donald Trump a directement visé Meghan Markle dans certaines de ces interviews, employant des qualificatifs peu élogieux. Concernant le prince Harry, Donald Trump ne le porte pas dans son cœur, bien qu’il ressente aussi de la compassion pour le fils du roi Charles III. En février 2024, Donald Trump, qui vouait un véritable culte à la reine Elizabeth II, avait déclaré : « Il a trahi la reine. C’est impardonnable », faisant ici référence à la décision des Sussex de quitter le Royaume-Uni et leurs fonctions au sein de la famille royale, sans parler du livre à charge que le prince Harry a publié, dans lequel il raconte les coulisses peu reluisants de sa famille.

Avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, certains pensaient que les Sussex s’apprêtaient à faire leurs valises. L’achat récent d’une maison au Portugal semait encore plus le doute. En cause : le dossier d’immigration du prince Harry. Le prince Harry réside aux États-Unis grâce à un visa diplomatique, ce qui en principe lui donne la quasi totalité des droits qu’un citoyen américain et ne risque donc rien. Cependant, certains prétendent qu’il aurait menti sur son formulaire d’obtention du visa, notamment en ce qui concerne sa consommation de stupéfiants.
Dans son livre Le Suppléant, le prince Harry détaille lui-même les substances qu’il consomme ou qu’il a consommées par le passé, y compris lors de fêtes sur le sol américain. Une association conservatrice américaine, The Heritage Foundation, avait alors demandé aux autorités de rendre public le dossier d’immigration du prince Harry, afin de voir s’il mentionnait honnêtement cette prise de substance. S’il a menti, c’est en principe une raison suffisante pour annuler un visa, et s’il a été honnête, il n’est normalement pas possible de délivrer un visa américain à une personne qui admet avoir pris des drogues au moins une fois dans sa vie.
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Le président Trump ne compte pas expluser le prince Harry des États-Unis
L’administration Biden avait rejeté cette demande de divulgation du dossier d’immigration du prince Harry, justifiant qu’il s’agissait d’une affaire relevant de la vie privée et n’avait aucune raison de se trouver sur la place publique. Certains pensaient que Donald Trump casserait cette décision et rendrait le dossier public. L’ancien promoteur immobilier, élu deux fois derrière le bureau oval, est toujours des plus surprenants. Le président américain a accordé quelques mots au New York Post et se veut rassurant concernant la situation du prince Harry. Il affirme même ne pas vouloir l’expulser.

« Je ne veux pas faire ça », aurait déclaré Donald Trump lorsque l’expulsion du duc de Sussex lui a été évoquée. « Je vais le laisser tranquille. Il a déjà assez de problèmes avec sa femme. Elle est horrible. », a argumenté le président américain. Donald Trump semble donc faire marche-arrière, lui qui en avril 2024 avec déclaré en interview avec Nigel Farage pour GB News que « des mesures appropriées » devraient être prises s’il s’avérait que le prince Harry avait menti dans son dossier et qu’il en « assumera les conséquencs ». Son fils et bras droit, Eric Trump, avait lui aussi déclaré à ce même média en août 2024 : « Nous les renverrons volontiers d’Amérique. Vous pouvez les récupérer ici, mais je ne suis pas sûr que vous en vouliez encore », à propos du duc et de la duchesse de Sussex qu’il avait qualifiés de « pommes gâtées du verger ».
Lors de la précédente campagne présidentielle, en 2020, Harry et Meghan avaient ouvertement choisi leur camp. Le prince Harry est un ami de longue date des Biden, et notamment de Jill Biden. Le duc et la duchesse de Sussex s’étaient alors un peu trop mêlé de la politique américaine, appelant les citoyens à se rendre aux urnes, tout en insinuant leur préférence pour le candidat démocrate. Donald Trump avait alors réagi dans les médias américains. « Je souhaite beaucoup de chance à Harry, car il va en avoir besoin », avait alors déclaré Donald Trump, dans une énième insinuation haineuse envers la duchesse de Sussex. « Je ne suis pas fan d’elle », précisait-il pour conclure.