Au deuxième jour de sa visite d’État au Royaume-Uni, l’empereur Naruhito a visité le prestigieux Royal College of Music. Cette école de musique a accueilli de nombreux étudiants japonais tout au long de son histoire. Le souverain japonais, qui avait visité cet établissement en 1985, a découvert le laboratoire de performance, où les nouvelles technologies immersives sont mises à disposition des talentueux étudiants.
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L’empereur Naruhito visite le Royal College of Music et son laboratoire de performance
En 1985, alors étudiant à l’université d’Oxford, le prince Naruhito avait visité le Royal College of Music. Ce 26 juin 2024, l’empereur Naruhito du Japon était de retour dans ce prestigieux établissement fondé en 1882 par le futur roi Édouard VII, encore prince de Galles. Cette visite de l’empereur Naruhito avait lieu au deuxième jour de sa visite d’État au Royaume-Uni.
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Lors de sa visite, l’empereur Naruhito a rencontré des étudiants japonais qui étudient et se perfectionnent dans cette école. Otoha Tabata, une étudiante japonaise, a notamment joué de l’alto pour le souverain, lorsqu’il visitait le laboratoire de performance. Le laboratoire est un simulateur qui combine une technologie acoustique et visuelle de pointe pour créer des conditions de performance immersives. Les musiciens ont alors l’impression de jouer devant un public, un jury ou dans une salle de concert.
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L’étudiant Misato Makiyama et le professeur Kumi Matsuo « Chi il bel sogno di Doretta » de « La Rondine » de Puccini pour l’empereur, tandis que l’altiste Otoha Tabata était accompagnée par le violoncelliste Maxim Calver pour interpréter les « Inventions » n°8 et n°9 de Bach.
L’empereur Naruhito a ensuite visité le musée du Royal College of Music. Ce musée comprend des instruments, des partitions et des objets extraordinaires. L’empereur du Japon a notamment vu la Belchior Dias, la première guitare datée de 1581. Est aussi exposé le premier clavier à cordes connu, le clavicytherium datant d’environ 1480. La claviériste Apolline Khou, la professeure Reiko Ichise et l’étudiant Xavier Lowe ont interprété « Ayre » de Ward sur une viole de la collection Kessler du musée.