Cet été, les aptitudes physiques et mentales du prince Siméon de Bulgarie ont été mises à rude épreuve. C’est la troisième fois que le jeune homme participait au camp d’entraînement des Bérets verts, une unité d’élite des forces armées espagnoles. Le petit-fils du roi des Bulgares a confirmé son surnom de « guerrier » en complétant sa formation par un entraînement subaquatique.
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Le prince Siméon poursuit sa formation au camp des Bérets verts pour la troisième année consécutive
Lorsqu’il franchit l’entrée du camp Don Pelayo, situé à Orea, un village de moins de 200 habitants dans la province de Guadalajara, le prince Siméon de Bulgarie abandonne ses titres et est connu de tous comme le cadet Matatoa. Ce surnom qui lui est donné signifie « guerrier » en langue rapanui parlée sur l’île de Pâques.
Descendant de la famille royale bulgare par sa mère, Siméon a hérité des qualités aventureuses et sportives de ses deux parents. De son père, Kitín Muñoz, célèbre aventurier espagnol, le jeune homme de 18 ans a hérité la bravoure et l’envie de se dépasser. Des valeurs également véhiculées et encouragées à l’armée. Depuis trois ans, le prince Siméon rejoint l’Espagne durant l’été afin de poursuivre ses camps d’entraînement auprès des Bérets verts.
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À l’été 2023, le prince Siméon avait rejoint pour la première fois le camp Don Pelayo après avoir vécu un apprentissage intensif de taekwondo auprès du maître Park à Séoul, en Corée du Sud. En 2024 et en 2025, le fils de la princesse Kalina a retrouvé ses camarades dans ce camp qui accueille des jeunes de 7 à 21 ans. À partir de 16 ans, les participants sont considérés comme des cadets.
C’est aussi au sein des forces armées espagnoles que Kitín Muñoz, le père de Siméon, a fait ses premières armes. « Ma formation en montagne comme « guérillero », est le plus beau cadeau qu’un homme puisse avoir à 20 ans », confiait Kitín à Histoires Royales en 2023, à l’occasion de la parution de son livre sur les Bérets verts. Les Bérets verts sont un groupe des opérations spéciales de l’Armée de terre espagnole dont les soldats sont rompus aux missions non conventionnelles.
L’objectif du camp d’orientation est de transmettre une expérience militaire la plus proche possible de la réalité, tout en mettant l’accent sur le sport et l’aventure. Cette année, le petit-fils du roi Siméon II a appris à secourir un camarade en détresse et construire un abri. Il était aussi question d’apprendre à se défendre en cas d’attaque.
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Le prince Siméon obtient sa première certification de plongée
Le jeune homme accorde une grande importance à sa formation militaire, souhaitant honorer sa lignée paternelle. Son grand-père était le colonel Antonio Muñoz Zuara, médecin militaire, directeur de l’hôpital de la Défense, son arrière-arrière-grand-père, était Priamo Cebrián Yusti, commandant de l’armée et géographe militaire en Afrique, et enfin, son arrière-grand-oncle, le général de division Arturo Cebriá, aide de camp du roi Alphonse XIII et gouverneur de La Corogne.
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Cet été, le prince Siméon a prolongé sa formation en suivant un cours de plongé, comme il l’a expliqué au magazine espagnol Hola. Siméon a temporairement quitté le camp pour rejoindre un centre de plongée dans la province d’Alicante. Au centre Ali Sub de Villajoyosa, le prince Siméon a suivi des cours et a obtenu sa certification de plongeur CMAS 1 étoile, qui est le premier degré de certification internationale délivrée par la Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS).
D’autres aventures attendent le prince Siméon puisqu’il va entrer au monastère Shaolin, en Chine, pour suivre une formation intensive de kung-fu. Siméon pratique cet art martial depuis qu’il est enfant. Il pratique de nombreux sports, allant du skateboard à l’équitation en passant par le snowboard et la voile.
