Kitín Muñoz à la conquête du monde : les incroyables aventures du beau-fils du roi Siméon II, de son Sahara natal aux monts enneigés de Bulgarie

Un demi-siècle après les premières conquêtes maritimes espagnoles, Kitín Muñoz parcourt et explore les océans pour la plus grande fierté de la Couronne espagnole. Beau-fils du roi Siméon II de Bulgarie, ami du roi Felipe VI d’Espagne, admiré par le roi émérite Juan Carlos et soutenu par le roi Mohammed VI du Maroc, Kitín Muñoz a certainement vécu plus de choses que cinq vies réunies. Alors qu’il célèbre cette année son 25e anniversaire en tant qu’ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO, l’époux de la princesse Kalina s’est confié à Histoires Royales sur sa vie d’aventure.

Lire aussi : La princesse Kalina et son fils Simeón au surprenant festival Surova : le petit-fils du roi des Bulgares découvre des rituels thraces

Des dunes de Sidni Ifni aux montagnes de Borovets, en passant par les eaux profondes du Pacifique, Kitín Muñoz a une soif intarissable pour l’aventure

Plus de 3300 kilomètres à vol d’oiseau séparent Sidi Ifni, où il est né en 1958, de Sofia, où il vit dorénavant avec son épouse et leur fils. Ce chiffre pourrait être centuplé s’il fallait calculer les distances parcourues par Kitín Muñoz à dos de chameau, à bord d’un voilier en roseaux, à cheval ou à pied. L’incroyable destin de Kitín Muñoz débute dans le sable chaud des colonies de l’Afrique occidentale espagnole. C’est dans les Mers du Sud, où il a passé une grande partie de sa vie, qu’il se sent le mieux. Maintenant, sa vie est à côté de sa famille, en Bulgarie, dans la neige de Borovets, dans le riche patrimoine de Sofia ou encore dans la Grande forêt bulgare.

Né dans le désert, Kitín Muñoz a vécu des années au Maroc avec son épouse, avant de rejoindre la Bulgarie (Photo : DNPhotography)
Loin du sable du Sahara, Kitín Muñoz et la princesse Kalina profitent à présent de la neige sur les hauteurs de Borovets, en Bulgarie (Photo : David Nivière)

Kitín Munoz s’est confié à Histoires Royales, à l’occasion de la sortie de son livre Boinas Verdes Españoles (Les Bonnets verts espagnols), où il revient sur la première grande expérience de sa vie. Influencé par son enfance dans une ville du Sahara et par son père, le capitaine Luis Muñoz Cebrian, qui rentrait à la maison à dos de chameau après avoir patrouillé dans le désert avec ses troupes saharaouies, Kitín Muñoz a servi au sein des Bérets verts dès son entrée dans l’âge adulte. « Ma formation en montagne comme “guérillero”, est le plus beau cadeau qu’un homme puisse avoir à 20 ans », nous confie Kitín.

À 20 ans, Kitín Muñoz vit sa première aventure en rejoignant les Bérets verts espagnols (Photo : DNPhotography)

Lire aussi : Les 20 ans de mariage de la princesse Kalina et Kitín Muñoz : la Bulgarie avec leur fils et le roi Siméon II

La première expérience forte de sa vie au sein des forces spéciales

Son passage au sein des Bérets verts, un groupe des opérations spéciales de l’Armée de terre espagnole, forgera le grand explorateur qu’il deviendra. Les Bérets verts sont des soldats rompus aux missions non conventionnelles. Kitín parle aujourd’hui de son parcours au sein de ce groupe mais aussi du parcours de 28 autres Bérets verts dans un livre. Le livre a été coécrit avec son instructeur, le commandant Terencio Perez, et retrace des récits réels de combats en Afghanistan, en Irak, en Afrique ou encore en Bosnie. Les bénéfices des ventes iront à la Fondation des Bérets verts espagnols.

Kitin avec le commandant Terencio Perez, de l’unité d’opérations spéciales et instructeur de Kitin. Ensemble, ils ont écrit un livre sur les Bérets verts espagnols (Photo : DNPhotography)

Après cette expérience militaire, Kitín se lance dans sa première expérience d’aventure, en vivant au sein d’une tribu de l’île Waya, aux îles Fidji. Encore aujourd’hui, il garde de cette période de sa vie, vécue à 22 ans, l’un de ses meilleurs souvenirs. Ce séjour dans la tribu sera le début d’une longue histoire d’amour avec les îles des Mers du Sud.

Kio Teao, indigène Rapanui, grand ami de Kitin, le meilleur plongeur apnéique de l’île de Pâques. Dans une grotte de l’ancien village cérémoniel qui se trouve dans le volcan Rano Kau ,sur l’île de Pâques. Kio Il est mort en plongeant dans l’océan Pacifique au large de l’île de Pâques (Photo : DNPhotography)

Les expéditions Mata Rangi sur des embarcations en roseaux

Dans les années qui ont suivi, Kitín s’est lancé dans des expéditions d’expérimentation dont le but était de savoir si des peuples primitifs auraient pu être capables de naviguer dans les océans, bien avant l’arrivée des Européens. Inspiré par le célèbre explorateur Thor Heyerdahl, qui avait pu démontrer avec l’expédition Kon-TIiki en 1947 qu’un radeau inca en rondins pouvait faire la traversée du Pérou à la Polynésie en 101 jours, Kitín Muñoz a mené sa propre expérience.

Photo de l’expédition Uru en 1988. Kitin a passé un mois et demi avec son équipage et avec l’aide des indigènes des îles Marquises à réparer le bateau Uru dans le village de Nuku Hiva, puis ils ont navigué jusqu’à Tahiti, où ils ont subi une tempête. Le mât est tombé sur la tête de Kitin (Photo : DNPhotography)

En 1988, Kitín a navigué pour la première fois sur le Pacifique, en partant du Pérou, jusqu’aux îles Marquises et Tahiti, à bord d’un radeau en roseaux. Son voyage a duré cinq mois. À partir de 1992, l’aventurier a vécu cinq ans sur l’île de Pâques pour fabriquer le radeau Mata Rangi, avec des roseaux qui poussent près du volcan Rano Raraku. Le Mata Rangi, l’équipage indigène et Kitín on fait naufrage, obligeant les hommes à survivre dans l’eau pendant trois jours en attendant les secours.

Kitin avec son équipage d’indigènes Aymara, naviguant sur un radeau de roseaux sur le lac Titicaca en Bolivie (Photo : DNPhotography)

Il en fallait plus pour décourager l’aventurier. Un an plus tard, il tente de traverser le Pacifique à bord du Mata Rangi II, reliant cette fois-ci le Chili à la Polynésie. Kitín et son équipage feront un voyage de trois mois sans voir la terre. Enfin, en 2000, Kitín embarque à bord du Mata Rangi III. Le parcours sera bien différent, en naviguant dans la Méditerranée puis en longeant la côte du Maroc pour rejoindre le Cap-Vert. Le voyage durera 9 mois cette fois-ci.

Lire aussi : La reine Sofia à Miami pour célébrer les 500 ans du premier voyage autour du monde à bord du voilier à quatre-mâts Elcano

Le mariage de l’explorateur et de la princesse bulgare

Au même moment, une princesse fait irruption dans sa vie. Kalina de Saxe-Cobourg-Gotha, princesse de Bulgarie, comtesse de Murány, duchesse de Saxe et seule fille des cinq enfants du roi Siméon II de Bulgarie, est elle aussi passionnée d’aventure. La princesse Kalina rejoindra son époux à bord du Mata Rangi pour effectuer certaines sections du voyage à ses côtés. Fragilisée par un palais fendu à l’âge de 8 ans et une opération dentaire qui a tourné à la catastrophe, la princesse Kalina a subi une grave infection au nez, au cours de cette expédition.

Camp de construction du radeau de roseaux Mata Rangi, sur l’île Suriki du lac Titicaca, en Bolivie. Sur la photo, on peut voir la petite hutte de boue où Kitin a vécu avec les Aymara pendant des mois en 1999 (Photo : DNPhotography)

La princesse épouse son aventurier en 2002. Ce sera dorénavant à deux qu’ils vivront leurs formidables aventures. « Ma femme aime l’aventure », assure l’aventurier à Histoires Royales. « Nous avons passé de bons moments dans des khaimas [ndlr, des tentes traditionnelles bédouines], pendant de nombreuses années parmi les tribus sahraouies. Elle est physiquement très forte, et s’adapte à tout. Elle mange tout ce qu’on lui sert et elle dort aussi bien dans un palais qu’au milieu du désert ».

Lire aussi : Le roi Felipe célèbre les 500 ans du premier voyage autour du monde à bord de l’Elcano

Kitín Muñoz soutenu par la Couronne espagnole

Kitín Muñoz côtoie aussi les royautés. Il a la chance d’avoir pour beau-père le dernier roi des Bulgares, dont la vie tout entière est une grande aventure. Siméon II est monté sur le trône bulgare en 1943, à la mort soudaine de son père, Boris III. Il n’avait alors que six ans. Siméon II sera renversé par les communistes, connaîtra la fin de la monarchie et vivra en exil en Espagne, là où il rencontrera son épouse, la reine Margarita, qui lui donnera quatre fils et une fille. Des décennies plus tard, le roi Siméon est retourné en simple civil dans son pays d’origine, devenu une république, et sera élu premier ministre en 2001.

Le roi Siméon II de Bulgarie avec sa fille Kalina, son beau-fils Kitín et son petit-fils Simeón Hassan (Photo : DNPhotography)

En plus de sa proximité royale par son mariage, Kitín compte aussi parmi ses proches le roi Juan Carlos. Quoi d’étonnant si nous regardons l’histoire ? « Depuis toujours, les rois parrainent l’exploration maritime et terrestre et la monarchie espagnole en est un excellent exemple. La découverte de l’Amérique a été soutenue par la Couronne d’Espagne, le premier tour du monde en bateau réalisé par le marin espagnol Juan Sebastian de Elcano a été parrainé par la Couronne espagnole… », nous rappelle Kitín au cours de notre interview.

Kitín Muñoz pose chez lui à Rabat, devant la bannière royale donnée par Juan Carlos et avec une réplique du Mata Rangi (Photo : DNPhotography)

Ses propres expéditions ont grandement intéressé et intrigué la Couronne espagnole. « Le roi Juan Carlos et le prince des Asturies [ndlr, à présent le roi Felipe VI] ont soutenu mes expéditions Mata Rangi, au point que le roi Juan Carlos et la reine Sofia se sont rendus expressément à l’île de Pâques pour m’apporter leur soutien. » Kitín Muñoz a même reçu la bannière royale des mains du roi Juan Carlos pour qu’il puisse naviguer avec sur son radeau. « Le roi Juan Carlos est unique », continue Kitín, qui se souvient aussi avec beaucoup d’émotion du voyage du futur roi Felipe avec lui sur l’île de Paques. « Le prince Felipe a voyagé sur l’île de Pâques et il a séjourné dans une tente, sur notre camp d’Anakena, avec l’équipage indigène, où nous construisions le radeau Mata Rangi. »

Le futur roi Felipe VI, encore prince des Asturies, avec Kitin sur le volcan Rano Kau sur l’île de Pâques en 1997 (Photo : DNPhotography)

« J’affirme que partout où il y a un Espagnol, même si c’est aux antipodes de l’Espagne, sur l’île du bout du monde, les rois d’Espagne seront toujours là pour le soutenir. » Quant au roi Mohammed VI, qui est le parrain de son fils, lui aussi a apporté son soutien à Kitín, qui a été reçu par le souverain alaouite au palais de Fès pour le féliciter, après avoir entendu parler de l’expédition Mata Rangi III.

Kitin présente le livre qu’il a écrit sur le Moussem de Tan-Tan au roi Mohammed VI, en présence du prince Moulay Rachid et du prince Moulay Hassan (Photo : DNPhotography)

Les expéditions de Kitín ont permis de rectifier l’histoire, comme l’explique son mentor, Thor Heyerdah, dans le prologue du livre Expedicion Uru, le premier ouvragé écrit par le beau-fils du roi Siméon II en 1990. « L’expédition des Uru, réalisée avec des roseaux d’Amérique du Sud, fut une expérience importante qui prouva l’erreur des théories scientifiques et contribua à donner du crédit et rendre l’honneur aux aborigènes américains qui contrôlaient déjà la terre et la mer dans leurs propres océans, avant que les caravelles espagnoles ou les navires vikings ne partent des ports européens ».

Lire aussi : Le jour où Siméon II est devenu un enfant roi après la mystérieuse disparition de son père

L’aventurier est ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO depuis 25 ans

La passion qui anime l’explorateur n’est pas passée inaperçu à l’UNESCO. Cette année, Kitín Muñoz fête ses 25 ans en tant qu’ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO. En plus de ses expéditions, c’est au Maroc qu’il s’est distingué avec son épouse, pays où ils se sont installés à la naissance de leur fils, Simeón Hassan Saxe-Cobourg-Gotha Muñoz, en 2007. Kitín est à l’origine de la résurrection du Moussem de Tan Tan, rendez-vous annuel des peuples nomades du Sahara qui rassemble plus d’une trentaine de tribus du sud marocain, qui avait disparu à cause de problèmes politiques.

La princesse Kalina et Kitin Muñoz au festival Tan-Tan avec leur fils (Photo : DNPhotography)

Kitín a proposé au roi Mohammed VI, parrain de son fils, de ressusciter ce festival. Avec le soutien de l’UNESCO, où il a plaidé la cause du festival, le Moussem Tan Tan a revu le jour en 2004 et a été déclaré patrimoine immatériel de l’humanité l’année suivante. Fort de ce succès, Kitín et son épouse se sont intéressés à la Tbourida, Il s’agit d’une fantasia berbère, une sorte de simulation d’assaut militaire à cheval. « Ma femme Kalina, qui est une grande cavalière, a proposé au roi Mohamed VI que le Maroc soumette la candidature de la Tbourida à l’UNESCO. Nous nous sommes rendus au siège de l’UNESCO à Paris pour présenter la candidature. Quelques années plus tard, il a été déclaré patrimoine immatériel de l’humanité », explique fièrement Kitín, qui a fêté il y a quelques mois ses 20 ans de mariage avec son épouse.

La princesse Kalina de Bulgarie au Festival Tan-Tan dans le désert du Sahara, au sud du Maroc, en 2011 (Photo : DNPhotography)

Kitín ne tarit pas d’éloges non plus lorsqu’il s’agit de parler de la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay. Audrey Azoulay, ancienne ministre de la Culture sous François Hollande, est la fille d’André Azoulay, journaliste et homme politique qui fut conseiller du roi Hassan II et Mohammed VI. « La contribution d’Audrey Azoulay pour faire revivre le patrimoine est inestimable », déclare Kitín. « Prenez son initiative lancée en 2018, qui avait pour but de faire revivre Mossoul en Irak. Plus récemment, le centre historique d’Odessa, en Ukraine, a été classé au patrimoine mondial. Ce sont les réponses de l’UNESCO aux tragédies de la guerre. »

Lire aussi : Le prince Nicholas de Leiningen annonce ses fiançailles : nouveau mariage en vue d’un petit-fils de la princesse Marie-Louise de Bulgarie

Une passion pour l’aventure déjà transmise à Simeón Hassan

Après bien des aventures autour du monde, c’est à présent en Bulgarie, auprès du roi Siméon II, que Kitín, Kalina et Simeón Hassan se sont installés. L’adolescent qui fêtera ses 16 ans d’ici quelques jours parle déjà cinq langues ce qui facilite son adaptation. « Maintenant, en Bulgarie il est très heureux. Il est intégré comme n’importe quel autre Bulgare », affirme son père.

Depuis son plus jeune âge Simeón Hassan est bercé par les histoires d’aventure de son papa (Photo : David Nivière)
La princesse Kalina avec son époux, son fils et son père en Bulgarie (Photo : David Nivière)

A-t-il lui aussi le goût de l’aventure comme ses parents ? « Nous lui enseignons nos valeurs, notre éducation, et après, il décidera. Mais il est vrai qu’il a le goût de l’aventure, et qu’il est habitué aux autres peuples, qu’ils soient Sahraouis, d’Afrique centrale, Asiatiques ou Polynésiens ».

Kitín apprend à son fils à naviguer (Photo : David Nivière)
Simeon Hassan est déjà très sportif comme ses parents (Photo : David Nivière)

La princesse Kalina travaille à présent à valoriser le patrimoine des propriétés royales auprès de son père. Le dernier roi des Bulgares, qui fut aussi premier ministre de la République bulgare de 2001 à 2005, fêtera ses 86 ans en juin prochain. Le couple fait à présent découvrir la terre des ancêtres de Kalina à leur fils, comme récemment lorsqu’ils ont participé à l’impression festival Surova. Malgré tout, Kitín ne nous cache pas que l’appel de la mer est toujours très fort. « Mon rêve est de traverser l’océan Pacifique sur un radeau de roseaux avec ma famille et un équipage indigène ».

Simeón Hassan a vécu la première partie de sa vie au Maroc, comme ici photographié avec ses parents dans le désert au sud du Maroc en 2018 (Photo : Mariano Arias/DNPhotography)

Kitín Muñoz reste également actif en Espagne. « En 2017, j’ai écrit une série télévisée pour promouvoir le patrimoine », nous rappelle-t-il. Il a réalisé 52 documentaires avec la télévision publique espagnole RTVE, puis avec la télévision publique marocaine SNRT. Ces reportages ont dépassé les 1500 diffusions. Après ce succès, la princesse Kalina a suggéré à son époux de se lancer dans la production d’un documentaire sur le patrimoine culturel de la Bulgarie. « Nous avons tourné déjà tourné plusieurs épisodes sur une partie du patrimoine bulgare », nous explique-t-il.

Kitin dans la réserve nationale Tambopata, dans la jungle amazonienne, avec le Français Jean-Albert Lièvre, et Bill, un caméraman américain, dans une tour d’étude en 1991. Jean-Albert Lièvre est le réalisateur du film documentaire Les Gardiennes de la planète, film qui vient de sortir sur les baleines (Photo : DNPhotography)

Le prestigieux Explorers Club mettra Kitín Muñoz à l’honneur lors de son fameux dîner annuel à New York

Kitín Muñoz est membre du prestigieux Explorers Club depuis 1997. L’Explorers Club de New York compte parmi ses membres des leaders de l’exploration polaire, de la plongée, de l’exploration aérospatiale, de l’archéologie, de la zoologie, de la physique, de l’océanographie, de l’astronomie, de l’écologie, de la géologie, de la paléontologie, de l’alpinisme de conservation et de la spéléologie. Le Club compte parmi ses membres les plus grands explorateurs du 20ème siècle.

Kitín Muñoz et la princesse Kalina de Bulgarie qui goûtent de l’alligator lors du 110e dîner annuel de l’Explorers Club au Waldorf Astoria de New York en 2014 (Photo : DNPhotography)
Dégustation d’insectes et d’araignées au Waldorf Astoria (Photo : DNPhotography)

En avril, Kitín Muñoz sera l’invité du prestigieux dîner annuel de l’Explorers Club (ECAD) à New York. L’ECAD est organisé depuis 1904. Lors de ce dîner annuel, les plus grands noms de l’exploration se retrouvent et assistent à la remise des prix, qui sont l’équivalent des Prix Nobel du monde de l’exploration. Kitín se rendra aux États-Unis avec la princesse Kalina et leur fils, qui porteront des tenues traditionnelles bulgares. « C’est important que la princesse de Bulgarie se rende avec son fils à l’ECAD vêtue d’un costume traditionnel bulgare. L’ECAD est le lieu idéal pour promouvoir et montrer la culture des pays, d’autant plus que cette année, le thème du ECAD est la préservation ».

Richard Garriott et Laetitia Garriott de Cayeux lors de leur visite au palais Vrana de Sofia, en août 2022, avec la princesse Kalina et Kitín Muñoz (Photo : DNPhotography)

Lors de ce dîner, Kitín sera assis à la table présidentielle, à côté du président du club, Richard Garriott et son épouse, Laetitia Garriott de Cayeux. La femme d’affaires, proche de Joe Biden et Hillary Clinton, est la petite-fille d’André de Cayeux de Senarpont, dit André Cailleux, un géologue français dont le nom fut donné à un cratère lunaire. Laetitia de Cayeux est aussi membre du Conseil scientifique de Défense, l’organe qui conseille le secrétaire à la Défense des États-Unis.

Avatar photo
Nicolas Fontaine

Rédacteur en chef

Nicolas Fontaine a été concepteur-rédacteur et auteur pour de nombreuses marques et médias belges et français. Spécialiste de l'actualité des familles royales, Nicolas a fondé le site Histoires royales dont il est le rédacteur en chef. nicolas@histoiresroyales.fr