Le fils du roi maori condamné pour avoir violenté la mère de son bébé

Les faits se sont produits en décembre 2018 et le procès a eu lieu en mars 2020. Korotangi Te Hokinga Mai Douglas Paki, deuxième fils du roi des Maoris Tūheitia Pōtatau Te Wherowhero VII et de la royale consort Makau Ariki, a été condamné à 100 heures de travaux d’intérêt général. Il a été reconnu coupable de violences domestiques sur sa compagne. Il lui a mis plusieurs coups dans le visage quand celle-ci a refusé ses avances, alors que leur enfant dormait dans le lit à ses côtés.

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Korotangi Paki à nouveau devant la justice

Korotangi Paki, 23 ans, est le deuxième fils du roi maori, frère de Whatumoana, que l’on considère comme l’héritier. Déjà connu de la justice pour des problèmes d’alcool et de vol, il était entendu cette fois-ci pour des violences conjugales devant la cour du district de Hamilton, en Nouvelle-Zélande. Le fils du roi Tuheitia VII a plaidé coupable, reconnaissant avoir voulu abuser de la mère de leur fille de 8 mois.

Après avoir bu ensemble pendant la soirée, la compagne de Korotangi est allée se coucher plus tôt se sentait pas bien. Elle a pris avec elle leur bébé, qui dormait dans le lit à ses côtés. Ivre, Korotangi est arrivé plus tard dans la chambre et a tenté des avances sur sa partenaire, couchée dans le lit. Celle-ci s’est défendue, leur enfant dormant à côté. C’est alors que Korotangi est devenu agressif et l’a frappée. Par la suite, elle ira porter plainte à la police, avec un œil au beurre noir. Les faits s’étant produits dans une maison communautaire, l’altercation s’est terminée lorsque d’autres personnes sont arrivées pour porter secours à la jeune femme.

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Le fils du roi des Maoris écope de 100 heures de travaux communautaires pour violences conjugales

L’avocate de Korotangi Paki a fait remarquer que depuis les faits, il s’était engagé dans un programme de réhabilitation contre les violences, faisant attention avec ses problèmes d’alcool et tentait de se montrer responsable avec son ancienne compagne, qui lui avait déjà accordé le droit de revoir leur fille. Le juge Thomas Ingram n’a pas été convaincu par les explications. « Ce n’est pas un problème mineur. Les femmes ont droit à être protégées par la loi. Je suis assis ici jour après jour à écouter les épouvantables violences domestiques en Nouvelle-Zélande. La violence domestique est un fléau pour la Nouvelle-Zélande. »

L’avocat a alors tenté de faire valoir le statut particulier de son client, rappelant qu’une condamnation trop sévère l’empêcherait notamment de quitter le territoire, ce qui pourrait être un problème pour accomplir ses fonctions royales. « Il voyage avec son père qui a des fonctions royales. Le voyage est un aspect très important de sa vie actuelle, et ce sera aussi sa vie future. » Mais le juge a rétorqué : « La violence domestique de ce type est suffisamment grave pour que ce soit un cas très exceptionnel ». De son côté le procureur a fait savoir que les coups étaient si violents qu’un docteur qui a vu la victime une semaine après les faits, a notifié la présence de bleus sur le visage. Il a aussi rappelé que la victime avait repoussé ses avances, puis essuyé les coups, dans le but de protéger leur enfant, couché à côté d’elle.

Sachant son passé trouble, il avait été arrêté pour des graves problèmes d’alcool, un vol et deux cambriolages, qui avait fini sur un abandon des charges, le procureur demandait 200 heures de travaux d’intérêt général. Ayant plaidé coupable et s’étant montré volontaire pour entamer un programme de désintoxication, le juge lui a accordé un bonus de réduction de 50% de peine, lui laissant encore 100 heures de travaux d’intérêt général à accomplir. Il sera aussi sous probation et contrôle pendant 18 mois.

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Source : Stuff

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Nicolas Fontaine

Rédacteur en chef

Nicolas Fontaine a été concepteur-rédacteur et auteur pour de nombreuses marques et médias belges et français. Spécialiste de l'actualité des familles royales, Nicolas a fondé le site Histoires royales dont il est le rédacteur en chef. nicolas@histoiresroyales.fr