Le 10 juin 1948, le Palais royal d’Athènes, servait de lieu de fête pour célébrer le mariage orthodoxe du roi Michel 1e de Roumanie et de la princesse Anne de Bourbon-Parme. Six mois auparavant, le roi de Roumanie venait tout juste de se faire expulser de son pays par les communistes ayant aboli la monarchie. Un jour important, à l’origine de l’existence de la famille royale de Roumanie actuelle et donc très important aux yeux de Nicolas de Roumanie Medforth-Mills, petit-fils de l’ancien roi.
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Le petit-fils du roi Michel de Roumanie pense au mariage de ses grands-parents
« Aujourd’hui est un jour où je pense à l’amour, à l’union de deux personnes qui, devant Dieu, ne font plus qu’un », écrit le prince Nicolas de Roumanie, fils de la princesse Elena, deuxième fille du roi Michel 1e. « Aujourd’hui est le jour du mariage de mes grands-parents, le roi Michel et la reine Anne, c’est le jour de la naissance de la famille dans laquelle je suis né ». Nicolas de Roumanie est né il y a 35 ans, premier fils de la princesse Elena et de son premier époux, un professeur britannique.
C’est l’oncle maternel du roi Michel, le roi Paul de Grèce, qui invita le jeune couple à s’unir au Palais royal d’Athènes. Le roi Michel et Anne de Bourbon-Parme s’étaient rencontrés au mariage de la future reine Elizabeth avec le prince Philip. L’union non approuvée par le pape entre une catholique et un orthodoxe créa la controverse dans la famille de Bourbon-Parme. Par conséquent, la famille de la mariée était absente au mariage. Seul le prince Eric du Danemark, oncle de la princesse Anne, était présent. Parmi les royautés présentes, il y avait la reine mère Hélène de Roumanie, la reine Frederika de Grèce ou encore le prince George de Hanovre.
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