Il y a quelques années, Nicolas de Roumanie s’est lancé – avec peu de connaissances au départ – dans la production de miel. Le petit-fils du roi Michel 1er, soucieux du maintien de la biodiversité et intéressé par les causes environnementales, a réussi à développer son projet. Le nouvel apiculteur et son épouse gèrent à présent six ruches sur un terrain de Bucarest.
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Une passion née de lectures durant le confinement
Nicolas et Alina Maria de Roumanie, soucieux d’offrir un environnement sain à leurs deux enfants, profitent un maximum de la nature et des animaux. Lors de la pandémie, en 2020, le petit-fils du roi Michel 1er a commencé à s’intéresser à l’apiculture. Après de nombreuses lectures durant le confinement, Nicolas s’est lancé et a acheté ses premières ruches. Le fils de la princesse Elena a commencé à élever des abeilles en autodidacte. Quatre ans plus tard, Nicolas est devenu un véritable apiculteur.
Nicolas de Roumanie, 39 ans, reçoit l’aide de son épouse, Alina Maria, pour récolter du miel sur les six ruches qu’ils ont installées sur un terrain à Bucarest. Ils ont possédé jusqu’à huit ruches mais en fonction des saisons, des caprices de la météo et des maladies, le nombre d’abeilles fluctue. Après avoir reçu des conseils d’experts, poursuivi les lectures et acquis de l’expérience personnelle, ils produisent plusieurs dizaines de kilos de miel chaque année.
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Nicolas et Alina Maria de Roumanie possèdent à présent six ruches
Le marché mondial du miel est estimé à une production de 1,8 million de tonnes par an. Selon le Parlement européen, l’Union européenne serait le deuxième producteur mondial de miel après la Chine. « Chaque année, environ 600 000 apiculteurs et 17 millions de ruches produisent environ 250 000 tonnes de miel ». La production de miel en Europe n’est pas suffisante pour couvrir la demande. Elle représente quasi la moitié de la demande, obligeant d’importer une quantité importante de Chine.
L’apiculture est essentielle pour l’agriculture, la sécurité alimentaire et la biodiversité, dans la mesure où les abeilles pollinisent les cultures et les plantes sauvages. C’est aussi cet aspect qui a beaucoup intéressé Nicolas et Alina Maria, qui ont une conscience environnementale aiguisée. Depuis des années déjà, avec son association, Nicolas est impliqué dans l’avenir du pays, et notamment en préservant ses richesses, son patrimoine et sa nature.
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Un amour pour la nature que Nicolas de Roumanie transmet à ses enfants
L’association de Nicolas a notamment lancé un programme de reboisement. « Les animaux descendent dans les villes faute d’abris et de nourriture, et les maisons et les rues s’effondrent à cause des glissements de terrain », explique Nicolas. « Il est temps d’apporter des solutions au problème qui est à l’origine de ces effets négatifs : la déforestation ». Avec son programme, la fondation a pour objectif de planter un million de jeunes arbres pour reboiser les zones touchées par la déforestation. En plus de replanter des arbres, ce programme crée un lien social avec les personnes impliquées dans le projet.
Nicolas et Alina Maria, parents de deux jeunes enfants, veulent offrir à Maria Alexandra et Mihai un espace de vie verdoyant. Ils leur inculquent des valeurs importantes dont le respect de la nature et des animaux mais aussi le recyclage et les petits gestes du quotidien qui peuvent réduire l’impact de l’homme sur l’environnement. Peut-être un jour aideront-ils leurs parents à s’occuper des ruches et verront-ils leur production se développer ?
La Roumanie est connue pour ses produits biologiques comme le miel, les noix et les fruits des bois. La Roumanie se classe fréquemment en première position des pays producteurs de miel en Europe, se disputant d’une année à l’autre la première place avec l’Espagne, l’Allemagne et la Hongrie. Selon Agrobiznes, la Roumanie compte plus lus de 170 000 ruches certifiées biologiques, ce qui lui permet de se classer en troisième position du classement européen en termes de production de miel biologique, derrière la Bulgarie et l’Italie.
