Ce 11 septembre, la famille d’Orléans s’est réunie à Paris, autour des œuvres d’Angélique de Limburg et Philippe d’Orléans. La comtesse et le prince, cousins et amis, ont hérité du don artistique qui court dans leur famille depuis le roi Louis-Philippe 1er. Plusieurs membres de la famille royale se sont rendus au vernissage de l’exposition pour soutenir les artistes de la nouvelle génération.
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Vernissage de l’exposition du prince Philippe d’Orléans et de la comtesse Angélique de Limburg Stirum
Le roi Louis-Philippe 1er des Français a développé l’art en stimulant l’industrie de l’artisanat à la française et en réunissant également des collections exceptionnelles. Ce sont ses enfants qui ont reçu une éducation artistique poussée, notamment inspirés par leur talentueuse tante, la princesse Adélaïde, qui fut une élève de Piere Joseph Redouté. Les talents artistiques de la famille Orléans ont été transmis ensuite de génération en génération. Aujourd’hui, il est presque impossible d’énumérer tous les descendants du roi Louis-Philippe qui ont développé un talent artistique, en particulier pour la peinture.


Ce 11 septembre, le vernissage qui a eu lieu à The Bridge Gallery, 19 rue Louise-Emilie de la Tour d’Auvergne, dans le 9e arrondissement de Paris, mettait en avant le talent de deux artistes de la dernière génération de la famille royale. La comtesse Angélique de Limburg Stirum et le prince Philippe d’Orléans occupent les lieux pour les prochains jours avec leurs œuvres respectives. La comtesse Angélique explore l’intimité avec ses toiles, tandis que le prince Philippe détourne le quotidien avec un regard différent.


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Le duc de Chartres visite l’exposition de son fils en famille
La comtesse Angélique est la fille du comte Thierry de Limburg Stirum et de la comtesse Katia, née Katia della Faille de Leverghem. Le comte Thierry est le fils aîné de la princesse Hélène d’Orléans, troisième fille du prince Henri, comte de Paris (1908-1999). Le prince Philippe est le fils aîné du prince Charles-Louis d’Orléans, duc de Chartres, et de la princesse Iléana, née Iléana Manos. Le prince Charles-Louis est le fils du prince Jacques, lui-même est l’un des onze enfants du prince Henri, comte de Paris. Le prince Jacques est donc le frère de la princesse Hélène et Angélique et Philippe sont cousins.


Le prince Charles-Louis et la princesse Iléana étaient présents au vernissage pour soutenir leur fils. La princesse Louise et le prince Constantin, sœur et frère du prince Philippe, étaient également présents, ainsi que Francisco Sottomayor Quinta, le fiancé de leur sœur Hélène. La comtesse Angélique, dont la famille réside en Belgique pouvait compter sur la présence de sa sœur, la comtesse Gloria. Leur cousin germain, le comte Jean-Thierry de Limburg Stirum, fils du comte Louis, a également admiré les œuvres d’Angélique.

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Était également présente la grand-mère du prince Philippe. La princesse Gersende d’Orléans, née Gersende de Sabran-Pontevès, est l’épouse du prince Jacques. La princesse Gersende accompagnait sa fille aînée, la princesse Diane, vicomtesse de Noailles, elle-même entourée de deux de ses trois filles, Céline et Léontine de Noailles.

Angélique est inspirée par la mythologie et le folklore mais aussi par l’inspection de l’intime. Ces œuvres, qui se déroulent dans le secret des chambres, offrent des fragments d’intimité, inspirée par des amies endormies ou des réinterprétations d’anciennes photographies qui interpellent. Angélique a découvert la peinture au contact de sa grand-mère, la princesse Hélène, puis elle s’est formée au sein de prestigieuses écoles. École de commerce d’abord, puis art et archéologie à Bruxelles, elle a également complété sa formation à l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers.


Les œuvres d’Angélique sont mises en dialogue avec celles de son cousin, Philippe, qui présente des œuvres de ses séries Pygmalion et Les Toilettes. La série pygmalion transpose le mythe ovidien dans l’ère contemporaine en peignant d’après des mannequins trouvés sur des sites de seconde main. Les œuvres de la série Les Toilettes sont des représentations de cet espace intime et universel, laissant au spectateur la liberté d’y projeter sa propre expérience. Philippe est marchand d’art et peintre autodidacte.