Le duc de Sussex fait partie d’un groupe de personnalités publiques qui portent plainte contre le groupe de presse qui édite notamment le Daily Mail. Le prince Harry est arrivé à Londres il y a quelques heures pour être entendu par le tribunal, en tant que plaignant. Le fils du roi Charles III accuse notamment Associated Newspapers d’avoir obtenu des informations de manière illégale.
Lire aussi : Le prince Archie et la princesse Lilibet : Buckingham clarifie les titres des enfants du prince Harry
Le prince Harry, Elton John et Liz Hurley attaquent les tabloïds britanniques pour collecte illégale d’informations
Écoutes illégales, micros planqués et voitures traquées, un groupe de célébrité accuse Associated Newspapers d’avoir eu recours à des techniques illégales pour obtenir des informations. Parmi ces personnalités, on retrouve le prince Harry, le chanteur Elton John et son époux David Furnish, la baronne Lawrence de Clarendon ou encore les actrices Sadie Frost et Liz Hurley.
Le prince Harry a fait le voyage dans la nuit de dimanche à lundi depuis les États-Unis, pour être présent à son audience ce lundi 27 mars 2023. Le deuxième fils du roi Charles III était attendu à la Haute Cour située sur The Strand, en plein cœur de Londres, pour exposer sa version des faits.
Lire aussi : Le prince Harry et Meghan Markle expulsés de Frogmore Cottage par le roi Charles III
Le prince Harry, 38 ans, est entré dans le bâtiment par l’entrée principale, contrairement aux autres plaignants qui sont entrés par des portes de service. Le prince Harry portait un costume sombre et une cravate bleue. Il semblait détendu et a même esquissé un sourire, tentant de se frayer un chemin dans la foule.
Associated Newspapers, qui publie le Daily Mail, le Mail on Sunday et la version en ligne du MailOnline, nie toutes les accusations. Sur son propre site internet, le groupe de presse a rédigé un article dans lequel il nie « totalement et sans ambiguïté » les « allégations non fondées et hautement diffamatoires, fondées sur aucune preuve crédible ».
David Sherborne, avocat des plaignants a allégué dans des observations écrites au tribunal que le groupe de presse s’était livré à « l’interception illégale de messages vocaux, l’écoute d’appels fixes en direct, l’obtention d’informations privées… et l’utilisation d’enquêteurs privés pour commettre ces actes illégaux de collecte d’informations en son nom ». L’audience devrait durer quatre jours. Il s’agit d’une audience préliminaire au cours de laquelle l’éditeur demande au juge Nicklin de rejeter les demandes.