La famille royale des Pays-Bas voulait envoyer un message fort, ce 27 janvier, jour de commémoration des victimes de l’Holocauste. Le roi Willem-Alexander et la reine Máxima ont choisi de se déplacer en Pologne avec leur fille, la princesse d’Orange, héritière du trône néerlandais pour assister à la cérémonie internationale qui se déroulait au camp d’Auschwitz-Birkenau. Le déplacement de la princesse Amalia est d’autant plus important qu’il s’agit pour elle de son tout premier engagement public à l’étranger.
La princesse d’Orange assiste à son premier engagement public à l’étranger
Le 27 janvier est la Journée internationale de commémoration des victimes de l’Holocauste, date choisie en mémoire du 27 janvier 1945, lorsque l’Armée soviétique a libéré le tristement célèbre camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau, dans le sud de la Pologne. Ce 27 janvier 2025, les dirigeants du monde entier se sont rendus dans le camp, transformé en musée, pour assister à une cérémonie internationale de commémoration. Parmi les dirigeants se trouvaient aussi des héritiers européens, dont la princesse Catharina-Amalia des Pays-Bas.
La princesse Amalia, 21 ans, effectue son tout premier engagement officiel à l’étranger. Depuis cette année, l’héritière du trône a fait savoir qu’elle souhaitait recevoir la dotation d’1,5 million d’euros à laquelle elle avait droit pour financer ses activités. Depuis sa majorité, la princesse d’Orange avait volontairement renoncé à sa dotation, en raison du peu d’activités officielles auxquelles elle participait durant la période de ses études universitaires. En acceptant une partie de sa dotation depuis le début de l’année 2025, on peut imaginer voir Amalia de plus en plus souvent sur le terrain.
Lire ausi : Les princesses Amalia et Alexia sont arrivées à Paris pour soutenir les Néerlandais auprès de leurs parents
La princesse Amalia porte le deuil à Auschwitz
C’est un événement symbolique fort auquel participe la princesse Amalia pour son premier engagement à l’étranger en tant qu’héritière du trône. La princesse Amalia s’est rendue seule à l’étranger pour d’autres événements, notamment le gala de majorité de la princesse Ingrid Alexandra de Norvège en 2022 et le gala de majorité du prince Christian de Danemark en 2023. Cependant, ces deux galas étaient des événements royaux à l’intérieur de palais et non des engagements publics.
Au début de l’année 2024, la princesse Amalia avait déjà franchi une étape importante, en accompagnant ses parents lors d’une grande tournée dans les îles des Caraïbes néerlandaises. Bien que situées dans les Antilles, ces îles ne sont pas strictement considérées comme l’étranger étant donné que le roi Willem-Alexander est aussi le chef de l’État de ces territoires. Enfin, durant l’été 2024, la princesse Amalia et sa sœur Alexia avaient accompagné leurs parents dans les tribunes pour soutenir les athlètes néerlandais aux Jeux olympiques à Paris. La présence des filles des souverains n’était pas considérée comme un engagement officiel public de leur part et Amalia n’y assistait pas en tant qu’héritière du trône.
Pour cet engagement officiel honorant la mémoire du million de personnes exterminées à Auschwitz, la princesse Amalia portait le deuil, comme ses parents, le roi Willem-Alexander et la reine Máxima. La jeune femme portait un manteau noir par-dessus sa tenue noire. Elle portait aussi une coiffe noire avec voilette. La princesse d’Orange portait quelques bijoux dorés. Les rois du continent européens étaient présents à la cérémonie à Auschwitz ce lundi, à l’exception du roi Harald de Norvège qui était représenté par son fils, le prince héritier Haakon, et le roi Carl XVI Gustaf de Suède qui était représenté par sa fille, la princesse héritière Victoria. Le grand-duc Henri de Luxembourg était également représenté par son héritier.
Sur les 160 000 juifs néerlandais déportés durant la Seconde Guerre mondiale, environ deux tiers ont péri ou ont été exécutés. Plusieurs camps de transit et de regroupement ont été ouverts aux Pays-Bas. Les Pays-Bas sont également reliés à cette sombre période par l’histoire d’Anne Frank, qui a vécu à Amsterdam, et dont le journal intime est connu dans le monde entier.
