La reine Mathilde de Belgique s’est rendue à Hasselt ce mardi 30 mai 2023 pour recevoir son diplôme. La reine des Belges faisait partie des trois nouveaux docteurs honoris causa de l’UHasselt. L’université a distingué l’épouse du chef d’État belge pour ses engagements, à l’occasion de ses 50 ans.
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Pour la deuxième fois de l’histoire, une reine des Belges reçoit un diplôme universitaire honorifique
L’université de Hasselt fêtait le Dies natalis de ses 50 ans ce 30 mai 2023. L’établissement a été fondé en 1971, d’abord connu comme le Centre universitaire du Limbourg, l’université a changé pour UHasselt en 2005. L’établissement compte plus de 6700 étudiants. Parmi les chercheurs affiliés à l’université de Hasselt, plusieurs ont remporté des prix prestigieux, dont le prix Nobel.
Ce mardi, l’UHasselt a octroyé trois diplômes de docteurs honoris causa pour marquer son anniversaire. Parmi les récipiendaires se trouvait la reine des Belges. Ce n’est que la deuxième fois dans l’histoire de la famille royale belge qu’une reine reçoit un doctorat honorifique d’une université. Le précédent doctorat honorifique à une reine belge a été décerné à la reine Elisabeth par l’université de Louvain il y a près de cent ans.
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La reine Mathilde parmi les trois docteurs honoris causa désignés par l’UHasselt pour ses 50 ans
Selon le recteur Bernard Vanheusden, le diplôme a été remis à la reine Mathilde pour « honorer son rôle important dans la résolution des problèmes pertinents de notre société, qu’il s’agisse de l’éducation et de l’enseignement, de la pauvreté des enfants, de la santé mentale ou de la position des femmes chez nous et dans les pays du Sud ».
« Nous décernons ce doctorat honorifique en reconnaissance de la manière dont Sa Majesté la Reine donne une voix et un visage aux grands défis de notre temps », déclare le recteur Bernard Vanheusden dans son éloge. « Qu’il s’agisse de l’éducation, de l’égalité des chances en matière d’éducation, de la pauvreté des enfants, de la situation des femmes ici et dans les pays du Sud, de l’autonomisation financière ou de la santé mentale. Dans son rôle public, Sa Majesté la Reine sait toujours trouver les mots justes et soulever des questions pertinentes. »
La reine Mathilde est la présidente d’honneur de la Fondation Roi Baudouin, du Fonds Reine Mathilde, de Child Focus et de l’Unicef Belgique. Elle est aussi nommée défenseur des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Les deux autres doctorats honorifiques de l’UHasselt ont été octroyés à la virologue Erika Vlieghe et à l’épidémiologiste environnemental Jordi Sunyer.
Dans son discours de remerciement, la reine Mathilde a rappelé : « Mon objectif ultime a toujours été d’être ouverte aux autres, de reconnaître leur valeur, de donner un visage et une voix à ceux que l’on ne voit pas ou qui n’ont pas l’occasion de se faire entendre. Et il se fait que ma fonction me permet en effet d’attirer l’attention sur des besoins moins apparents, mais néanmoins bien réels dans notre société. »
« Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours éprouvé intérêt et curiosité pour “l’humain”. Depuis longtemps, je suis convaincue qu’une société ne peut être prospère que si elle met en évidence le bien-être des personnes qui la composent », a continué la reine Mathilde. En plus de ses 50 ans, l’épouse du roi Philippe fête les 10 ans de règne de son époux et donc ses 10 ans en tant que souveraine.
« C’est pourquoi je me suis efforcée, au cours de ces dernières années, de faire en sorte que la problématique du bien-être mental reçoive l’attention qu’elle requiert. Je continue à croire que dans la vie de chaque personne, un bon équilibre mental est une force qui, à terme, bénéficie à la société tout entière. Je reste également persuadée que les défis sociétaux peuvent être relevés grâce à une meilleure compréhension de l’autre, et au respect d’autrui. Le sentiment d’être reconnu renforce à la fois l’individu et la société dont il fait partie. »
La reine a conclu par ces mots : « J’espère que mon plaidoyer pour une société plus chaleureuse continuera à être entendu. J’espère surtout que les jeunes générations qui sont en cours de formation, entre autres à cette université, s’investiront à l’avenir pour un monde durable, mais toujours plus humain. »
