La reine Máxima des Pays-Bas a visité le Centre de rééducation militaire Aardenburg à Doorn ce 22 mars. La reine Máxima a notamment rencontré des soldats ukrainiens qui suivent un programme de réadaptation spécifique dont ils ne disposent pas actuellement en Ukraine.
Lire aussi : Le roi Willem-Alexander auprès des soldats ukrainiens et néerlandais de l’Opération Interflex
La reine des Pays-Bas découvre les soins de rééducation pour blessures complexes
La reine Máxima des Pays-Bas, 52 ans, a visité le Centre de rééducation militaire Aardenburg, situé à Doorn, en province d’Utrecht. Aardenburg est un centre de réadaptation qui dépend de la Défense. Les patients ont subi un accident, une intervention chirurgicale, une maladie ou un accident vasculaire cérébral et suivent à présent un programme de rééducation adapté.
Lire aussi : Le roi Charles III rencontre des Ukrainiens en formation militaire accélérée en Angleterre
La reine Máxima a fait une visite des lieux, recevant des explications sur les différentes méthodes de traitement et sur les soins spécifiques en fonction des besoins des soldats. Certains espèrent retrouver rapidement leur unité, d’autres doivent mettre un terme à leur carrière.
Lire aussi : Le prince héritier Haakon auprès des soldats de la Nordic Response dans l’Arctique
Des soldats ukrainiens sont pris en charge à Doorn
Durant la visite, la reine Máxima a rencontré des soldats ukrainiens qui sont en convalescence aux Pays-Bas. À Doorn, ils peuvent bénéficier de soins spécifiques et d’une rééducation de qualité grâce à des kinésithérapeutes, des médecins spécialisés en récupération, des ergothérapeutes ou encore des prothésistes. Selon les traumatismes, il faut parfois faire appel à d’autres spécialistes, comme des orthophonistes par exemple pour rééduquer la parole. Les soldats ukrainiens souffrent de certaines blessures complexes et il n’est pas possible d’espérer des soins adéquats dans leur pays.
La reine Máxima a aussi visité l’une des salles de thérapie active. Il s’agit d’un atelier, qui propose de travailler le bois ou le métal, ce qui permet aux blessés de rester actifs. La pratique d’un travail leur permet aussi d’effectuer certains types de mouvement. Ils peuvent travailler debout ou assis en fonction de leurs capacités.