En octobre 2018, la Cour d’appel de Bruxelles a exigé que le roi Albert II se soumette au test ADN demandé par Delphine Boël. Après plusieurs mois, il n’a toujours pas fait suite à la demande de la justice, ce qui a amené la supposée fille illégitime du roi à s’en remettre une fois de plus à la Cour d’appel pour contraire Albert II à s’y soumettre. Le 16 mai 2019, la justice a donné raison à Delphine Boël et a prévenu le roi qu’il serait contraint à payer une astreinte de 5 000 € par jour de refus. Le 28 mai, l’avocat du roi a fait savoir qu’il acceptait de s’y soumettre.
Mise à jour : Il a été confirmé que le roi s’est bel et bien déplacé à l’hôpital ce mardi matin pour procéder aux prélèvements ADN.
Que va-t-il se passer une fois le test ADN connu ?
Le roi a accepté le test car le tribunal lui a proposé que le résultat reste anonyme. En effet, le contenu sera maintenu sous scellé et uniquement rendu disponible à la justice, en cas de poursuites dans cette affaire. Le roi a mené l’affaire en Cassation, en espérant que cet ultime tribunal revienne sur la décision qui a permis à Delphine Boël d’entamer toutes les procédures légales. C’est la « non-paternité » de Jacques Boël que le roi veut remettre en cause.
Le roi accepte la décision de justice
L’avocat du roi a indiqué que Sa Majesté a finalement accepté la décision « après avoir pris connaissance de l’arrêt rendu ce 16 mai par la Cour d’appel de Bruxelles, dans le respect qu’il a de l’institution judiciaire ». Comme le rappelle son avocat, le roi relève « que la Cour a décidé que les conclusions de cette expertise resteraient strictement confidentielles jusqu’à une nouvelle décision de justice ». Si le pourvoi du roi en Cour de cassation échoue, Delphine Boël pourra certainement continuer son combat judiciaire et exiger de faire appel à des preuves, dont le fameux résultat ADN, pour obtenir la reconnaissance de celui qu’elle pense être son père.
Ce weekend, on a appris que l’ancien prince de Roumanie, Nicholas Medforth-Mills avait reconnu sa fille illégitime Isa Anna Cîrjan, suite aux résultats ADN positifs. L’existence de cette enfant est probablement l’une des raisons qui a poussé son grand-père Michel 1er de Roumanie de le répudier. Sa tante, la princesse Margareta est l’actuelle gardienne de la Couronne roumaine et la propre mère de Nicholas refuse tout contact avec lui.