Le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa de Luxembourg organisaient, ce jeudi 17 septembre, la deuxième et dernière journée de la 20e réunion annuelle informelle des chefs d’État des pays germanophones. Le roi Philippe de Belgique, le prince héréditaire Alois de Liechtenstein, le président fédéral allemand et la présidente de la Confédération suisse ont participé à des discussions sur le thème de la désinformation.
Henri et Maria Teresa de Luxembourg reçoivent leurs invités à l’université de Luxembourg
Le 16 et le 17 septembre 2024 avait lieu la 20e réunion annuelle informelle des chefs d’État des pays germanophones. Cette réunion a lieu chaque année dans un des six pays du continent ayant l’allemand parmi ses langues officielles. Cette année, la réunion a lieu au grand-duché de Luxembourg. Le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Tersa sont chargés d’organiser ces deux jours de rencontres dont le but premier est de renforcer les liens d’amitié entre les dirigeants du Luxembourg, d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, du Liechtenstein et de Suisse.
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Après une première journée de retrouvailles et de réunions, qui s’est terminée par un dîner de prestige accompagné d’un concert d’un violoncelliste au château de Berg, les souverains luxembourgeois avaient donné rendez-vous à leurs invités le lendemain, à l’université de Luxembourg. Le roi Philippe de Belgique était toujours accompagné de la reine Mathilde, qui portait un long manteau Esmeralda Ammoun, et le président allemand Frank-Walter Steinmeier était accompagné de son épouse, Elke Büdenbender.
La présidente de la Confédération suisse, Viola Amherd, n’est pas mariée et se rend donc seule auprès de ses homologues. Quant au souverain de la principauté de Liechtenstein, Hans-Adam II, il est représenté par son fils aîné, le prince héréditaire Alois, depuis 2004. L’héritier du trône, qui a fêté ses 20 ans de régence il y a quelques jours, était accompagné par son épouse, la princesse héréditaire Sophie.
Discussions sur les « fakes news » entre chefs d’État des pays germanophones
À la Maison des Sciences humaines de l’Université de Luxembourg, les chefs d’État ou leurs représentants ont participé à des discussions sur les « fake news ». Le président autrichien était représenté leur de cet événement, grand absent de ce séjour au Luxembourg, en raison d’élections législatives dans son pays. Des experts ont participé au débat pour enrichir discussions.
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La Maison du Grand-Duc rapporte que le souverain luxembourgeois s’est inquiété de la propagation des fausses informations. « Les “fake news” – représentent un défi majeur pour notre société : ce n’est rien de moins que la confiance dans les institutions démocratiques et la science qui est en jeu », a assuré le grand-duc Henri. « Régulièrement évoquées dans l’actualité, ces nouvelles altérées sont de plus en plus difficilement détectables, impactant ainsi la perception des audiences ».
Pour prouver la dangerosité de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies, le grand-duc Henri a accepté de servir de cobaye et a enregistré quelques sequences devant un fond vert. Après cela, il était possible de reproduire un avatar du souverain dans une vidéo générée artificiellement.
Les participants de la réunion ont ensuite visité la bibliothèque universitaire, qui a été construite sur les vestiges de l’ancien bâtiment industriel « Möllerei ». Avant de passer aux adieux, le groupe a partagé un déjeuner.