L’épisode 4 de la saison 5 de la série The Crown sur Netflix revient sur la terrible année 1992, désignée Annus horribilis par la reine Elizabeth II. Cette année était pourtant celle des célébrations des 40 ans de règne de la reine mais un incendie à Windsor et les relations sentimentales désastreuses de ses enfants feront de cette année l’une des pires de la vie d’Elizabeth II.
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Les retrouvailles tardives de la princesse Margaret et Peter Townsend
L’épisode 4 de la saison 5 de la série The Crown débute par la princesse Margaret qui se confie sur sa vie au cours d’une émission de radio. Elle parle de sa passion pour le piano, de ses rêves et de sa relation avec sa sœur. Peter Townsend, ancien amant de Margaret, entend l’émission de radio et reprend contact avec la princesse Margaret.
Peter veut revoir Margaret mais elle est tout de même tentée par la proposition de le revoir. Margaret en touche un mot à sa sœur et Elizabeth ne semble pas ravie par ces retrouvailles. Pourtant, Margaret va répondre favorablement à la demande de Peter pour se rencontrer. Les retrouvailles ont lieu lors d’une soirée de gala. Au moment des danses, Peter Townsend invite Margaret à danser.
Les mariages de Charles, Anne et Andrew causent des soucis à Elizabeth II
Le prince Andrew demande une audience avec sa mère. Le prince Andrew parle des relations extraconjugales de son épouse Sarah. Il se sent humilié. Le prince Andrew demande à sa mère la permission de divorcer. Elizabeth n’est pas d’accord. Il devrait, selon elle, faire des efforts, avoir le sens du devoir. Andrew insiste et fait comprendre que Sarah ne peut pas s’adapter et que le divorce est inévitable.
La princesse Anne demande une audience avec sa mère. Anne parle de sa relation avec Timothy Laurence, qui devient de plus en plus sérieuse. Cela fait trois ans qu’Anne et Timothy sont en couple mais pour Elizabeth II, cela est encore trop précipité de penser au mariage. Elle ne souhaite pas que sa fille se remarie alors que son premier époux est encore en vie. Selon elle, le divorce est encore trop proche. Contre l’avis de la reine, elle est bien décidée à se remarier.
Le prince Charles se rend dans les écuries pour parler de son mariage à sa mère. Complètement humilié par la biographie de Diana écrite par Andrew Morton, Charles vient implorer sa mère le droit de divorcer. Elizabeth rappelle que le mariage est pour la vie. Si elle peut encore comprendre qu’Anne et Andrew divorcent, elle ne peut l’accepter pour son héritier. Charles la prévient que Diana n’arrêtera pas et qu’elle « fera tout péter ». Le prince de Galles lui fait comprendre que la monarchie doit se moderniser. Il est aussi plus prudent de divorcer pour ne pas que la situation leur échappe. Elizabeth II, tourmentée par les divorces de ses enfants, parle de la situation à son confesseur, qui lui conseille de prier.
L’incendie et l’annus horribilis
Un incendie se déclare au château de Windsor. La terrasse nord est totalement ravagée par les flammes. Les dégâts sont considérables. Les pompiers tentent pendant des heures d’éteindre le feu, en vain. Il continue à se propager.
Elizabeth II est effondrée et cherche du réconfort auprès de son époux. De son côté, Margaret fait l’inventaire à Peter des tableaux de valeur qui ont été épargnés par les flammes. La discussion divague aussi sur des souvenirs de leur idylle. Peter lui annonce qu’il est malade. Ils s’embrassent.
Elizabeth II est triste en regardant les informations à la télé qui parlent de l’incendie. Margaret entre dans le salon et parle à sa sœur des frustrations que ressentent les membres de la famille royale en ce moment. Charles, Anne, Andrew sont tous frustrés dans leur mariage. Margaret avoue elle aussi être frustrée et reproche à sa sœur de lui avoir interdit d’entamer une relation avec Peter. Elle pense être passée à côté de l’amour de sa vie à cause du refus de la reine qu’elle l’épouse à l’époque. Une dispute éclate entre les deux sœurs. Margaret compare sa situation à celle de la princesse Anne, qui s’apprête à épouser Tim Laurence. Tim était un écuyer, tout comme Peter Townsend fut l’écuyer de leur père.
Elizabeth II reçoit la visite de la reine mère Elizabeth. Elle trouve que sa fille a besoin de repos et elle critique le discours qu’elle a écrit et s’apprête à lire. Elle n’apprécie pas qu’Elizabeth II ait écrit le terme latin Annus horribilis pour décrire l’année écoulée. Elle trouve que sa fille dévoile trop ses sentiments en avouant ses faiblesses. Le prince Philip intervient et défend son épouse. « Elle a gagné le droit de dire ce qu’elle veut », clame Philip à sa belle-mère. La reine mère est choquée qu’on lui tienne tête.
La reine Elizabeth II est invitée par la ville de Londres à partager un repas au Guildhall, organisé à l’occasion de ses 40 ans de règne. Au début du repas, Elizabeth II prononce son discours, dans lequel elle fait le bilan de l’année et parle de l’annus horribilis. Dans ce discours, elle reconnait à demi-mot avoir fait des erreurs, notamment des erreurs de jugement envers sa famille. « À eux qui ont consenti trop de sacrifices, je dis merci ». Ces mots touchent Margaret qui appellera par téléphone sa sœur en soirée pour la rassurer sur ses sentiments à son égard. L’épisode se termine en précisant que Peter Townsend est mort trois ans plus tard.
