L’artiste belge Delphine Boël, présumée fille illégitime du roi Albert II de Belgique, a partagé des clichés de ses vacances en Chine avec ses deux enfants Joséphine O’Hare, 16 ans au mois d’octobre et Oscar O’Hare, 11 ans. Delphine Boël, 51 ans, a découvert Péking, Shanghai et Hong Kong.
Joséphine Boël emmène sa famille en vacances en Chine
La demi-sœur supposée du roi Philippe de Belgique est actuellement en vacances en Chine, un grand voyage qui lui a « ouvert les yeux », écrit-elle sur son compte Instagram. Lors de cette « aventure familiale », Delphine a visité les principales villes de l’est de la Chine, comme Shanghai, Pékin ou Hong Kong. Elle a particulièrement apprécié l’œuvre Gathered Sky de l’artiste James Turrell, installée dans The Temple Hotel à Pékin. Sur les photos de famille qu’elle a partagées sur ses réseaux sociaux, on peut voir que ses deux enfants ont bien grandi. Relativement discrète sur sa vie privée, elle a entamé ses démarches de reconnaissance en paternité afin que ses enfants puissent connaitre leurs origines. Joséphine et Oscar sont les enfants de Delphine Boël et de son compagnon Jim O’Hare, qui était aussi du voyage. Joséphine et Oscar sont également les petits-enfants supposés du roi Albert. Quelle que soit l’issue de sa bataille, il y a peu de chances que Delphine Boël soit invitée aux réunions de famille, comme ce fut le cas cet été dans le sud de la France, lorsque la famille royale belge s’est réunie au grand complet pour les 60 ans de mariage de Paola et Albert.
Joséphine et Oscar sont peut-être les petits-enfants du roi Albert II
Le 28 mai 2019, le roi Albert II s’est rendu à l’hôpital pour se soumettre à un test ADN, imposé par la justice. Il répond à la demande de Delphine Boël, élevée par son père légal, l’écuyer Jacques Boël, qui demande une reconnaissance de paternité à l’ancien roi des Belges depuis des années. Elle serait issue de la relation adultérine du roi avec sa maitresse, la baronne Sybille de Sélys Longchamps. Née en 1968, l’affaire n’est rendue publique qu’en 1999 et c’est en 2013, que l’artiste entame des procédures judiciaires en vue d’obtenir la reconnaissance officielle de sa filiation. Entre appels, contestations, jugements, la Cour d’appel de Bruxelles finit par imposer au roi Albert de se soumettre à un test ADN dans les 3 mois, à compter d’octobre 2018. Dans un premier temps, le roi refuse et renvoie la décision en cassation. La cour confirme le premier jugement et le roi accepte de se soumettre au test, dont les résultats sont confidentiels tant que des suites juridiques ne sont pas envisagées.