Derrière les douves du château de Westerwinkel, à Herbern, la haute société de Westphalie était en fête, ce 17 août 2024. Les propriétaires du château célébraient le mariage de leur fille, la comtesse Elisabeth von Merveldt, avec Ghislain d’Adesky, fils du baron François d’Adesky. De nombreuses personnalités du Gotha, dont Nicolas de Roumanie, petit-fils du roi Michel 1er, étaient conviés à ce mariage qui reflétait les nobles origines très variées des mariés.
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La comtesse Elisabeth portait un imposant diadème familial des Merveldt
La comtesse Elisabeth von Merveldt a épousé Ghislain d’Adesky ce 17 août 2024, au cours d’une cérémonie célébrée en l’église Saint-Benoît de Herbern, dans la commune d’Ascheberg, en Rhénanie du Nord-Westphalie. Les nobles origines des deux mariés sont diverses et variées, tout comme leurs expériences de vie, permettant ainsi de réunir autour d’eux des invités en provenance des quatre coins du monde.
La comtesse Elisabeth portait un diadème de guirlandes de lauriers en diamants. Le diadème était formé de feuilles de laurier et de rubans de diamants entrelacés. Le bijou est un héritage familial des Merveldt. La comtesse Elisabeth von Merveldt est la fille du comte Ferdinand von Merveldt zu Lembeck von Twickel et de la baronne Catherine de Pitteurs de Budingen.
Ghislain d’Adesky est le fils du baron François d’Adesky et de Delphine Ross. La famille paternelle de la mariée fut élevée au rang de baron impérial par l’empereur Léopold 1er en 1658, puis élevé au rang comtal par l’empereur Charles VI en 1726. La mère de la mariée appartient à la noblesse belge. Le père du marié est le fils d’un colon colon belge et d’une mère rwandaise. La mère du marié est franco-britannique.
François d’Adesky, arraché à sa mère rwandaise lorsqu’il est rentré enfant en Belgique, est devenu un militant, également engagé en politique à Bruxelles. François d’Adesky figure dans la dernière liste des anoblissements par le roi Philippe. Il y a tout juste un mois, à l’occasion de la fête nationale, le roi Philipe a octroyé le titre de baron à François d’Adesky pour avoir cofondé l’associaiton Métis de Belgique.
Par sa mère belge, la baronne Catherine de Pitteurs de Budingen, la mariée a pour ancêtres de comtes d’Oultremont de Wégimont et de Warfusée, des comtes du Monceau de Bergendael ou encore des barons de Fürstenberg-Stammheim. La mariée est une descendante, en ligne maternelle, de Lambert de Pitteurs, qui par son épouse devint seigneur de Budingen. Lambert de Pitteurs fut membre de la chambre des représentants du royaume des Pays-Bas, en tant que représentant de la province de Liège.
Le mariage était célébré par le père Markus Pottbäcker, assisté par Michael Cusack, aumônier de la paroisse anglophone de Luxembourg. Les témoins des mariés étaient la comtesse Valérie von Merveldt, la comtesse Mariella zu Ortenburg, la comtesse Catherine von Spee, le prince Lionel de Croÿ, le comte Gaëtan de la Poëze d’Harambure, Michał Mach et José de Pierpont.
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Mariage au château de Westerwinkel
Parmi les invités figurait Nicolas de Roumanie et son épouse Alina Maria. « Ce mariage reflète l’harmonie des origines familiales diverses du couple », a souligné le petit-fils du roi Michel 1er de Roumanie. « Après avoir vécu tous les deux dans de nombreux pays, les mariés ont réuni leurs amis du monde entier pour célébrer le plus beau jour de leur vie jusqu’à présent », a souligné Nicolas, qui a posé à côté des heureux mariés lors de la réception qui s’est déroulé au château de Westerwinkel des parents de la mariée.
Nicolas de Roumanie a pu faire des rencontres intéressantes lors de cet événement. « J’ai eu le plaisir de rencontrer la princesse Anita de Hohenberg, arrière-petite-fille de l’archiduc François-Ferdinand, proche parent de la reine Anne et de deux de ses enfants ». La princesse Anita, de son vrai nom Anne-Charlotte, est la mère de l’un des témoins, le comte Gaëtan de la Poëze d’Harambure. La princesse Anita est la fille du 2e prince de Hohenberg et de la princesse Elisabeth de Luxembourg.
Le château de Westerwinkel, non modifié depuis le 17e siècle, est entouré de douves. Les visiteurs du château pénètrent sur le domaine en passant des grilles flanquées du blason familial des Merveldt. Le blason comprend un heaume et des plumes d’autruches bleues, le tout recouvert de barres dorées. Le père de la mariée, le comte Ferdinand, lui-même fils du baron Johannes de Twickel et de la comtesse Maria Josepha de Merveldt, a été adopté par son grand-père maternel afin d’hériter de son nom et de ses titres.
