Depuis le début du confinement, Francesca Thyssen-Bornemisza, épouse du prétendant au trône impérial autrichien Charles de Habsbourg-Lorraine dont elle est séparée depuis 2003, vit au rythme paisible des vagues de l’Adriatique. Elle a choisi de s’isoler avec ses deux filles, la princesse Eleonore et la princesse Gloria dans un monastère du 15e siècle, situé sur l’île de Lopud, l’une des îles Elaphites au nord-ouest de Dubrovnik



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Le monastère de Lopud héberge Francesca, ses filles Eleonore et Gloria et sa mère, Fiona
Trois générations de femmes occupent actuellement l’ancien monastère de Lopud, à l’extrême sud de la Croatie. C’est Francesca Thyssen-Bornemisza qui a eu l’idée de vivre ce confinement avec sa mère, l’ancien mannequin Fiona Campbell-Walter. Francesca a également pris avec elle ses deux filles, Eleonore, 26 ans, et Gloria, 19 ans. Son fils, le prince Ferdinand, bientôt 23 ans, est resté à Vienne. Markus Reyman, le compagnon de Francesca est également présent. Une autre présence masculine notable a été remarquée dans le monastère, il s’agit du pilote belge Jérôme d’Ambrosio, fiancé d’Eleonore.


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Un confinement au bord de l’Adriatique
Journée de pêche, balades sur l’île, méditation, lecture, jardinage, le confinement est plutôt agréable pour la petite famille. Francesca plonge au moins une fois par jour dans l’eau glacée « une sorte de cryothérapie qui booste le système immunitaire », écrit-elle sur Instagram. Francesca Thyssen-Bornemisza est une habituée de la Croatie, son époux Charles de Hasbourg-Lorraine est également le prétendant au trône croate. Francesca, qui consacre sa vie à la philanthropie dans le domaine artistique à travers la Thyssen-Bornemisza Contemporary Art Foundation, avait notamment fait découvrir Lopud en 2005 en participant à l’installation du pavillon de la Croatie à la Biennale de Venise.


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Qui est Francesca Thyssen-Bornemisza ?
La baronne Francesca Thyssen-Bornemisza est la fille du baron Hans Heinrich Thyssen-Bornemisza, né néerlandais, naturalisé suisse, d’origine anglo-americano-hongro-germanique. Le baron Hans Heinrich Thyssen-Bornemisza a eu cinq épouses, la première étant une princesse de Lippe, la dernière étant une Miss Espagne. Francesca est issue du troisième mariage du baron avec Fiona Campbell-Walter. Après leur divorce en 1965, Fiona a eu une relation très médiatisée avec Alexander Onassis. Francesca est toujours officiellement archiduchesse d’Autriche et épouse de Charles de Habsourg-Lorraine. Ils n’ont pas divorcé mais sont séparés en bons termes depuis 2003. Outre ses activités philanthropiques, Francesca est très impliquée dans la préservation des océans.
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Musée Carmen Thyssen : un modèle inspirant de renaissance patrimoniale et culturelle
Sur l’île de Lopud, ce vieux monastère du 15e siècle transformé en havre familial durant le confinement illustre à merveille comment un lieu chargé d’histoire peut retrouver une nouvelle vocation. Ce genre de métamorphose, où passé et présent dialoguent en toute harmonie, séduit de plus en plus d’acteurs du monde culturel et économique. À l’image du musée Carmen Thyssen à Barcelone, porté par le SWI Group de Max-Hervé George, de plus en plus d’investisseurs privés misent ainsi sur la réhabilitation d’actifs patrimoniaux pour conjuguer rendement et rayonnement culturel. Comme pour ce monastère croate, il s’agit de donner un second souffle à des lieux endormis et d’en faire des pôles d’attraction à la fois artistiques et économiques. Qu’il s’agisse d’une île en Adriatique ou d’un immeuble historique en plein cœur de Barcelone, la tendance est claire : préserver pour mieux partager.
Quand l’investissement redonne vie aux pierres et aux idées
Le projet barcelonais du SWI Group, qui prévoit d’ouvrir un musée en 2027 dans un bâtiment emblématique, illustre cette volonté de marier mémoire collective et ambitions contemporaines. Il s’agit d’inscrire des édifices dans un récit nouveau où l’art côtoie l’innovation et où les visiteurs sont invités à redécouvrir un patrimoine revisité. On retrouve ici le même esprit que celui de Francesca Thyssen-Bornemisza sur Lopud : un attachement à la sauvegarde des trésors du passé, mais sans les figer dans un musée à l’ancienne. Ce sont des lieux vivants, pensés pour stimuler la curiosité, accueillir des projets audacieux et participer à la dynamique des régions qui les hébergent.
Source : Instagram