Il y a quelques semaines, on vous apprenait que le prince Stephan de Lippe prévoit de diversifier les affaires de la Maison princière, en se lançant dans les énergies renouvelables. Le chef de la famille de Lippe a pour projet de construire un parc éolien. Malheureusement, son projet est actuellement bloqué par les contestations des d’associations environnementales.
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Le permis de construire les éoliennes bloqué par une contestation
Contrer le changement climatique et revaloriser ses terrains dont les revenus issus de la sylviculture sont plus que compromis à cause du scolyte, sont les deux principales motivations du prince Stephan de Lippe avec son projet de construction d’un parc éolien. En tout, le chef de la Maison princière de Lippe a prévu d’ériger 13 éoliennes, qui devraient permettre d’alimenter 55 000 foyers en électricité verte.
Les forêts de la Maison princière sont menacées par le scolyte et Stephan de Lippe a donc fait la demande aux autorités d’ériger ses éoliennes sur ses terrains, dans les communes de Schlänger, Detmold et Horn-Bad Meinberg, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
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Le prince de Lippe cherchait à diversifier ses affaires après le ravage de ses forêts
Mais des associations de protection de la nature ont maintenant soumis un document de 13 pages contenant plus de 30 questions auxquelles le demandeur et les autorités d’approbation doivent répondre. Les défenseurs de l’environnement pensent « qu’un projet d’une telle envergure à ce stade est en contradiction avec un grand nombre de préoccupations publiques », comme le rapporte le Westfalen Blatt. Les raisons évoquées sont la protection de la nature et du paysage et le développement touristique de la région.
Même la motivation première du prince, qui serait de palier le manque de revenus alors que les forêts sont ravagés par une maladie et donc inexploitables, est remise en question par les associations. « Les dommages causés par les scolytes ont même représenté une opportunité pour les forêts quasi naturelles de se développer avec des espèces d’arbres adaptées à l’emplacement », explique la porte-parole des revendicateurs. Dans le même temps, les associations soulignent qu’ils ne sont pas fondamentalement contre l’expansion de l’énergie éolienne mais sont contre les emplacements prévus pour les implanter.