Ce 15 juin 2024, le neveu du souverain monégasque était plongé dans une autre époque. Pierre Casiraghi, affublé d’une lourde cotte de mailles et brandissant une arme en acier, a défendu les couleurs de la Principauté lors d’un tournoi de béhourd. Le prince Albert II a assisté aux affrontements spectaculaires de son neveu, prêt à prendre tous les coups pour défendre Monaco.
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Pierre Casiraghi en preux chevalier défend Monaco lors d’un combat
Un tournoi de béhourd était organisé ce 15 juin 2024 à Monaco. Des équipes de toute la France avaient fait le déplacement pour pratiquer ce sport de combat médiéval, autrefois pratiqué par la jeune noblesse du continent. Ainsi, l’équipe Martel venait conquérante depuis Paris. La Confrérie des Loups de Lyon espérait remporter le tournoi face aux Faucons noirs de Touraine, aux Bannerets d’Auvergne et aux Comtois de Franche Comté. L’événement était la première étape du Championnat de France et était coorganisé par l’Association monégasque de combat médiéval.
L’équipe qui jouait à domicile, les Grimaldi Milites, pouvait compter sur la présence de Pierre Casiraghi, 36 ans. Le neveu du souverain monégasque, aujourd’hui 8e dans l’ordre de succession au trône, défendait fièrement les couleurs de son pays lors de ce tournoi sportif particulier. Le béhourd est un combat médiéval, remis au goût du jour en se basant sur une pratique guerrière qui est apparue au 12e siècle. Ces combats ont connu un déclin vers la fin du 13e siècle puis ont été remis à la mode par le roi René d’Anjou au 15e siècle, avant d’être ressuscités plus récemment sous la forme actuelle.
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Le prince Albert II assiste au tournoi de béhourd auquel participe son neveu
Pierre Casiraghi portait une cotte de mailles et une armure pour se protéger car dans ce sport, presque tous les coups sont permis. Les chevaliers en armure brandissent aussi des armes en acier. Le prince Albert II, présent sous le chapiteau Fontvieille, a retenu son souffle lorsque son neveu a évité quelques coups. Dans ce sport, les coups sont portés à pleine puissance. Seuls quelques coups sont interdits car jugés trop dangereux, notamment derrière les genoux ou ceux qui incluraient la pointe de l’arme. Le sport se pratique soit en duel soit en équipe. Ce 15 juin, il s’agissait d’affrontements en équipe de cinq.
Le jeu consiste à faire tomber un à un tous les membres de l’équipe adverse. La manche s’arrête lorsqu’il ne reste plus qu’un seul chevalier sur ses deux pieds. Après avoir subi les coups de pied, les coups de poing et les prises de corps à corps, Pierre Casiraghi a vaillamment permis aux Grimaldi Milites de décrocher la troisième place du tournoi, derrière la Confrérie des Loups. Ce sont les Comtois qui ont remporté le tournoi.
