Il y a 60 ans disparaissait le roi Farouk 1er d’Égypte et du Soudan. Le prince héritier Mohamed Ali a rendu hommage à son grand-père, ce 18 mars, en rappelant l’amour que son ancêtre portait aux Égyptiens et la douleur de l’exil vécu durant les dernières années de sa vie. La princesse Fawzia a elle aussi rappelé combien son grand-père était « un grand homme qui se souciait profondément de l’Égypte ».
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Les 60 ans de la mort du roi Farouk 1er
Farouk naquit au Caire, le 11 février 1920, durant le règne de son père, le sultan Fouad 1er d’Égypte et du Soudan. Après la révolution égyptienne ayant mené à l’indépendance du pays vis-à-vis des Britanniques, l’Égypte devint un royaume en 1922 et le sultan devint roi d’Égypte. Farouk succédera à son père en 1936, à l’âge de 16 ans. Populaire au début de son règne, son image sera ternie au fil du temps par son caractère impétueux et son mode de vie.
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Ce 18 mars 2025, le prince héritier Mohamed Ali rend hommage à son grand-père, décédé il y a tout juste 60 ans. « Derrière le dirigeant dont parle l’histoire, il y a un homme dont le cœur bat d’amour pour l’Égypte bien plus que ce que disent les livres d’histoire », rappelle prince du Saïd, conscient que certaines décisions de son grand-père ont été controversées. Le souverain dépensier fut contraint d’abdiquer en 1952, à la suite d’un coup d’État.
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Le prince héritier Mohamed Ali et la princesse Fawzia honorent la mémoire de leur grand-père
Pour calmer la gronde, le roi Farouk a abdiqué en faveur de son fils, le roi Fouad II, alors âgé de six mois, issu de son mariage avec la reine Narriman. Farouk embarque pour Monaco, puis il vivra en exil à Rome et à Capri. L’enfant roi, Fouad II, régnera de juillet 1952 jusqu’au 18 juin 1953, date de l’abolition de la monarchie. Farouk, comme son fils Fouad aujourd’hui âgé de 73 ans, a été arraché à sa terre et c’est en Italie qu’il s’est éteint, le 18 mars 1965. « Loin de son pays, il a connu l’exil, une épreuve que seuls connaissent ceux qui ont été arrachés à leur terre », explique le prince héritier Mohamed Ali, fils aîné du roi Fouad II.
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« Mais, malgré la distance, il a continué à aimer son peuple et cette terre qui l’a donné naissance du plus profond de son cœur », insiste le prince héritier Mohamed Ali, qui lui-même vient de quitter sa vie à Paris pour s’installer en Égypte, la terre de ses ancêtres, avec son épouse et leurs jeunes jumeaux. Le roi Farouk « n’était pas seulement un roi, mais un fils de cette terre, soutenu par l’amour de son peuple, amoureux de ses traditions et lié à lui par un lien indestructible. »
« L’histoire du pays ne se limite pas à un seul moment, mais constitue plutôt une extension de son parcours et de sa renaissance. Aujourd’hui, alors que l’Égypte poursuit son chemin, il est profondément émouvant de constater à quel point la mémoire de mon grand-père reste présente dans le cœur des Égyptiens ». En Égypte, le prince du Saïd espère pouvoir œuvrer à la promotion de l’héritage culturel de la famille royale. Depuis quelques années, les Égyptiens redécouvrent l’histoire de la famille royale, la période monarchique ayant été totalement effacée durant le régime de Nasser.
« Je demande à Allah de lui pardonner et d’avoir pitié de lui, et de faire de lui sa dernière demeure au Paradis », conclut le prince héritier Mohamed Ali, en partageant quelques photos de famille en souvenir de son grand-père. La princesse Fawzia, la sœur du prince héritier Mohamed Ali, a elle aussi rendu un hommage à son grand-père en ce jour d’anniversaire.
« Au-delà de ses fonctions royales, c’était un grand homme qui se souciait profondément de l’Égypte », assure la fille du roi Fouad II. « Son amour pour notre nation était palpable, et c’est un amour que j’ai porté en moi toute ma vie. Je suis reconnaissant pour les valeurs qu’il a inculquées et je repense à son dévouement envers l’Égypte et son peuple avec une profonde gratitude. Je chéris et suis touché par le souvenir d’un père de famille aimant, un rappel de la chaleur et de la gentillesse qui le caractérisaient. »
