Le prince héritier Reza Pahlavi, fils du dernier chah d’Iran, poursuit son objectif de libérer un jour les Iraniens du joug des ayatollahs. Le prince héritier Reza Pahlavi a réuni des leaders et des représentants de groupes d’opposition à Munich pour rédiger un texte fondateur, en 12 points, intitulé « Principes et cadre de coopération entre les partis et organisations politiques épris de liberté et patriotiques ». L’un de ses principes reconnaît le prince héritier Reza comme le leader de la révolution et le futur dirigeant de la période de transition.
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Le prince héritier Reza Pahlavi convoque un Sommet d’opposition à Munich
Le prince héritier Reza Pahlavi, 64 ans, vient de franchir une nouvelle étape dans son rôle de catalyseur de l’opposition au régime de la République islamique. Depuis des années, le fils de l’empereur Mohammad Reza Pahlavi et de l’impératrice Farah Pahlavi, œuvre parmi les différents groupes d’influence – principalement américains – au renversement du régime islamique. Sans pour autant s’autoproclamer futur monarque de l’Iran libre, le prince se présente actuellement comme le moteur d’une force d’opposition qui prend peu à peu l’allure d’une structure organisée.
Le prince héritier Reza, interdit de participer à la Conférence de Munich sur la sécurité qui se tenait du 14 au 16 février, a organisé de son côté son propre sommet. Ce dimanche 16 février 2025, près de 30 groupes, partis et organisations d’opposition, se sont réunis en Allemagne autour du prince, dans le but d’établir un cadre de coopération et d’action collective. Un texte intitulé « Principes et cadre de coopération entre les partis et organisations politiques épris de liberté et patriotiques » est sorti de cette réunion.
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Douze principes sur lesquels se mettent d’accord les groupes d’opposition pour renverser la République islamique
Ce texte fondateur a été accepté par l’ensemble des groupes d’opposition représenté. Le prince héritier Reza a prononcé un discours lors de ce sommet pour préciser que l’objectif de cette réunion n’était pas de parvenir à « la création d’une nouvelle entité ou d’une nouvelle bureaucratie, mais plutôt un mécanisme de coordination entre les groupes, axé sur des projets spécifiques, réalisables et mesurables ». Le texte se base sur douze principes. Le premier principe est clair : « Nous cherchons au renversement de la République islamique et à l’établissement d’un gouvernement national en Iran, et nous pensons que la réalisation de cet objectif nécessite une révolution nationale. Nous nous engageons à collaborer les uns avec les autres pour assurer la victoire de la révolution nationale iranienne ».
Le deuxième principe concerne la reconnaissance d’une unité de la nation iranienne en préservant l’intégrité territoriale. Le troisième principe est la volonté d’instaurer « un État de droit en Iran basé sur une démocratie laïque ». Les quatrième et cinquième principes sont de choisir la forme du futur gouvernement par le biais d’élections libres et démocratiques en évitant la violence. Le sixième principe concerne la volonté de dénoncer toutes les exactions et les violations du régime de la République islamique, en soutenant la révolution nationale et en appelant à la défection maximale du régime, tout en s’engageant à traiter en justice de manière transparente les responsables de ces crimes. Le septième principe concerne le lendemain du renversement, période durant laquelle le nouveau gouvernement doit s’engager à dialoguer avec le reste du monde.
Le huitième principe concerne la reconstruction économique du pays après le renversement et les opportunités qui seront offertes à tous les Iraniens pour repartir sur des bases favorables à la croissance de tous les citoyens. Le neuvième principe défend les libertés et droits fondamentaux, allant de la liberté de la presse aux libertés individuelles d’expression, de religion, vestimentaires, politiques, sociales et civiles. Ce principe souligne aussi l’interdiction de toutes discriminations. Le dixième principe s’intéresse à la protection de l’environnement et des ressources naturelles du pays.
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Le fils du dernier chah d’Iran deviendrait le leader de la période de transition
Le onzième principe concerne le prince héritier Reza Pahlavi, qui deviendrait le visage de la révolution. « Sur base de la large demande du peuple iranien, qui s’est reflétée dans ses slogans et messages ces dernières années, nous considérons le prince Reza Pahlavi comme le leader de la révolution nationale et de la période de transition, jusqu’à la formation de la première Assemblée nationale et l’instauration d’un gouvernement démocratique par le biais d’élections libres. Nous le soutiendrons de toutes nos forces sur cette voie ».
Le douzième et dernier principe concerne le symbole de ralliement de ce groupe d’opposition et d’un pays libéré. Le choix s’est porté sur le drapeau tricolore du Lion et du Soleil, « qui puise ses racines dans la longue histoire de l’État et du peuple iraniens, comme le symbole de l’unité nationale et le drapeau des luttes intenses du peuple iranien. Nous poursuivrons notre combat côte à côte sous ce drapeau ». À la fin du sommet, il a été annoncé qu’un groupe de coordination sera formé entre les groupes afin de faciliter la coopération sur des projets d’intérêt mutuel pour l’avancement de la révolution nationale en Iran.
