La princesse Maria Laura de Belgique, fille aînée de la princesse Astrid et du prince Lorenz aurait été victime de moqueries durant son enfance de la part de ses camarades de classe. La jeune femme, brillante et épanouie aujourd’hui, aurait souffert à l’adolescence de quolibets sur son physique, lui attribuant un surnom blessant, comme le rapportent deux journalistes flamandes, qui ont longuement travaillé pour l’émission Royalty de VTM.
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La princesse Maria Laura intimidée et moquée à l’école
Au détour du livre « Prinsessen van België » de Joëlle Vanden Houden et de Brigitte Balfoort, deux anciennes collègues de l’émission Royalty, on en apprend plus sur certains membres féminins de la famille royale belge plus discrètes. C’est le cas de la princesse Maria Laura de Belgique, nièce du roi Philippe.
Née le 26 août 1988, Maria Laura Zita Beatrix Gerhard de Belgique d’Autriche-Este, est à la fois princesse de Belgique depuis l’abolition de la loi salique en 1991, mais aussi issue de la famille impériale d’Autriche par son père. Elle porte par conséquent les titres d’archiduchesse d’Autriche-Este, de princesse royale de Hongrie et de Bohême et de princesse de Modène. Mais ce ne sont pas uniquement les titres dont la première petite-fille du roi Albert II a hérité de sa famille austro-hongroise, qui fait d’ailleurs de son père le prétendant au trône de l’ancien duché de Modène. La jeune femme blonde a également hérité des traits prognathes habsbourgeois.
Contrairement à la génération précédente de princes et princesses belges, la princesse Maria Laura fait partie de la nouvelle génération qui se rend à l’école, plutôt que de bénéficier d’une éducation à la maison. La princesse Astrid a initié le pas en inscrivant ses enfants au collège Saint-Jean Berchmans à Bruxelles, un établissement néerlandophone, qui leur permettra de maitriser la première langue du pays, un bilinguisme qui faisait défaut à l’ancienne génération. Philippe choisira également cette école pour trois de ses enfants.
« On la surnommait secrètement E.T. »
Malheureusement, cette période laisse un souvenir difficile à la princesse Maria Laura. Elle aurait souffert de moqueries liées à son physique durant sa jeunesse, si on en croit le livre de Joëlle Vanden Houden et Brigitte Balfoort. Les deux spécialistes racontent que la princesse est « calme et timide ». Elle a un « teint très pâle, des cheveux blonds clairs, de très grands yeux et un menton prononcé ». Obligée à porter un appareil dentaire, elle a peu confiance en elle et « sur les photos, elle se cache systématiquement derrière les autres. »
Surtout, ce qui aurait traumatisé Maria Laura, ce sont les moqueries et les surnoms. « Des camarades de classe la surnommaient secrètement E.T. », en référence au célèbre film dont le héros est un extraterrestre. « Certains garçons ont une compétition entre eux : être le premier à embrasser E.T. » Cette intimidation vaudra à Maria Laura de se concentrer sur ses études.
Élève brillante, elle quittera l’école néerlandophone pour terminer ses années d’étude dans l’école internationale anglophone St John’s de Waterloo. Depuis lors, la princesse a bien grandi. Passionnée par la Chine, elle réussira un bachelier de gestion des affaires en chinois à l’Institut national des langues et civilisations orientales à Paris. Elle fera un stage en Chine, puis elle continuera ses études axées sur les civilisations orientales, à Londres.
Les enfants de la princesse Astrid se sont distingués par leurs études ou par le choix de mener une carrière professionnelle dans leurs domaines de prédilection. La dernière à s’envoler est la princesse Laetitia, qui aura prochainement 18 ans. Elle termine sa dernière année au pensionnat, en Angleterre. Récemment, la princesse Laetitia Maria s’est révélée à travers un article très personnel dans le magazine de son école dont elle a été rédactrice en chef.
Les princesses de Belgique passées à la loupe
Le cas d’intimidation de la princesse Maria Laura est la preuve que l’on peut surmonter cette épreuve, bien qu’aujourd’hui les réseaux sociaux s’en mêlent également. Les deux auteures du livre, qui ont révélé cette information, s’expliquent aussi de la légitimité d’en parler aujourd’hui.
« Au fil des ans, Brigitte et moi avons accumulé beaucoup de connaissances sur la famille royale, mais nous n’avons pas encore pu tout dire », explique Joëlle Vanden Houden dans les colonnes de Het Nieuwsblad. « Par exemple, nous savions depuis un certain temps que Maria Laura, la fille aînée de la princesse Astrid, avait été sévèrement victime d’intimidation à l’école. Nous ne pouvions pas raconter cette histoire à l’époque. Mais puisqu’il s’est avéré que Maria Laura est devenue une femme qui a réussi, c’est désormais possible. »
La célèbre émission dominicale Royalty, arrêtée en 2016 à cause d’un public cible trop âgé pour VTM, avait pourtant une audience fidèle et faisait appel à des journalistes passionnés par le sujet. C’est le cas de Joëlle Vanden Houden et de Brigitte Balfoort, qui ont travaillé de nombreuses années à la production de l’émission et sont devenues de véritables sources de connaissances à propos de la famille royale belge. Sorti au mois de décembre, le livre des deux auteures est un véritable succès, déjà vendu à 5 000 exemplaires dans le nord du pays.