La reine Letizia d’Espage effectue un voyage au Guatemala, dans le cadre d’une de ses missions pour la Coopération espagnole. La reine Letizia a rencontré la présidente guatémaltèque et les autorités du pays, avant d’enchaîner les visites autour de trois thématiques principales : la lutte contre la malnutrition infantile, l’élimination des violences contre les femmes et la formation de la jeunesse.
La première dame du Guatemala accompagne la reine Letizia au début de son voyage de coopération
La reine Letizia effectue régulièrement des voyages pour le compte de l’Agence espagnole pour la Coopération internationale au développement (AECID). La reine Letizia s’est envolée pour le Guatemala ce mardi. Il s’agit du neuvième voyage de coopération qu’effectue la reine Letizia, du 4 au 6 juin 2024, depuis l’accession au trône de son époux, le roi Felipe VI, en 2014. Le Guatemala est situé en Amérique centrale, au sud du Mexique, et compte plus de 17 millions d’habitants.
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Les voyages organisés par l’Agence pour la Coopération permettent à la reine Letizia d’observer le travail fournit par l’Espagne dans les pays où l’agence a étendu son réseau de coopération. « Ce voyage nous permet de souligner la solidarité de l’Espagne avec le peuple guatémaltèque », explique la Maison royale dans son communiqué détaillant le voyage de la reine d’Espagne.
Lors de ces voyages, la reine Letizia porte le gilet rouge des agents de coopération. Rattachée au ministère des Affaires étrangères, la Coopération espagnole, créée en 1988, est le principal organe de gestion orienté vers la lutte contre la pauvreté et le développement humanitaire durable.
Mardi après-midi, la reine Letizia a atterri à l’aéroport de Guatemala City, accueillie à la sortie de son avion par la vice-ministre des Affaires étrangères de la République du Guatemala, María Luisa Ramírez.
La première journée de visite de la reine a commencé mercredi 5 juin en matinée par un accueil au palais national de la Culture, où elle avait rendez-vous avec la première dame du Guatemala, Lucrecia Peinado.
Autour d’un petit-déjeuner avec la première dame, l’ambassadeur d’Espagne au Guatemala et différents responsables de l’Agence pour la Coopération espagnole en Amérique latine, la reine Letizia a reçu des instructions sur les projets en cours de développement dans le pays. Après le petit-déjeuner, la reine Letizia et la première dame Lucrecia Peinado ont aussi tenu une réunion sur les défis de la santé mentale au Guatemala, en présence du ministre de la Santé publique et de l’Assistance sociale ainsi que deux autres ministres guatémaltèques.
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Visite du parc du Centenaire de Guatemala City en cours de réhabilitation
Toujours accompagnée de la première dame guatémaltèque, la reine Letizia a visité le parc du Centenaire de Guatemala City. La Coopération espagnole est impliquée dans les travaux de réhabilitation du parc. Plus projets de revitalisation de l’espace publique sont en cours. Il y a notamment un chantier de piétonnisation d’une partie d’un chemin du parc et plusieurs projets qui visent à améliorer la mobilité, l’accès à la culture, les espaces de partage et la sécurité.
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À midi, la reine Letizia s’est rendue au Centre culturel d’Espagne, fondé en 2004, où elle a reçu des explications sur le rôle de ce centre. Il était surtout question de rencontrer les représentants de l’Agence pour la Coopération espagnole, qui ont pu détailler leurs missions en cours au Guatemala.
La journée de ce mercredi s’est terminée dans une école de la Zone 18 de Guatemala City, au nord de la capitale. La reine Letizia, accompagnée du maire de Guatemala City, Ricardo Quiñónez, a visité cette école-atelier. Cet établissement a été fondé en 1999, après le passage de l’ouragan mitch en 1998, qui a dévasté le pays et a fragilisé la population. Cet établissement reçoit le soutien de la Coopération espagnole depuis un appel à l’aide de la municipalité en 2021.
L’objectif de cette école-atelier est d’améliorer les conditions de vie des jeunes menacés d’exclusion et de marginalité et de leurs familles, à travers une formation dans certains métiers techniques, tout en promouvant des actions pour leur intégration sur le marché du travail avec un niveau plus élevé de qualité et de stabilité.
