Le roi Philippe et la reine Mathilde effectuent enfin leur première visite d’État depuis le début de la pandémie. Ce 2 mai 2022, les souverains sont arrivés en Grèce pour trois jours de visite. Durant ce séjour, le roi Philippe et la reine Mathilde vont accorder une grande importance à l’archéologie. La collaboration dans cette discipline, entre la Belgique et la Grèce, sera mise à l’honneur.
La reprise des visites d’État du roi Philippe et de la reine Mathilde
Avec le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa de Luxembourg qui effectueront une visite d’État dans quelques jours au Portugal, le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique faisaient partie des derniers souverains européens à ne pas encore avoir retrouvé le rythme habituel de deux visites d’État par an, depuis le début de la crise sanitaire. Depuis la visite d’État des souverains belges au Luxembourg, en octobre 2019, Philippe et Mathilde s’étaient montrés plutôt prudents.
Ce sont finalement les souverains belges qui se retrouvent les premiers en Grèce, ce lundi. Le roi Willem-Alexander et la reine Máxima des Pays-Bas avaient programmé une visite d’État en Grèce à la fin de l’année 2021. Ils avaient dû l’annuler en raison des nouvelles restrictions sanitaires à ce moment-là. Reportée à mars 2022, la visite avait été une nouvelle fois annulée, en raison cette fois-ci, de la situation en Ukraine.
Le roi Philippe et la reine Mathilde ont été accueillis avec les honneurs à l’aéroport militaire de Melsbroek ce lundi matin. Les souverains ont ensuite salué les membres de la délégation qui les accompagnent lors de ce voyage. Leur arrivée est prévue à 14 heures, heure locale, à Athènes. Leur premier acte officiel sera de déposer une couronne de fleurs au pied du monument au soldat inconnu.
Un séjour placé sous le signe de la collaboration archéologique
Le roi Philippe et la reine Mathilde débutent donc leur première visite d’État post-pandémie ce 2 mai 2022. Le roi et la reine des Belges sont accompagnés par une délégation de six ministres, dix recteurs d’universités et seize CEO. La tendance actuelle des visites d’État est de concentrer les visites sur des thématiques comme les nouvelles technologies, la durabilité, l’énergie, … Rien de tout cela au programme. Le roi Philippe et la reine Mathilde ont choisi de mettre l’archéologie à l’honneur.
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Cela fait environ 60 ans que la Belgique et la Grèce collaborent au niveau archéologique. Malgré les faibles budgets en la matière, en Belgique, le pays contribue grandement aux fouilles du monde entier. Le Soir cite parmi les plus belles découvertes archéologiques belges en Grèce, celle « d’un site de la civilisation minoenne (âge du bronze) à Sissi, en Crète, comprenant notamment un palais avec une cour centrale de 33 mètres et une nécropole de plus de 200 individus ». Ce site a été découvert en 2015. Une autre découverte à Thorikos, qui date de 1969, est un trésor monétaire conséquent. « Quelque 300 pièces de monnaie, surtout des tetradrachmes, du IVe siècle avant JC, pour un montant représentant trois à quatre fois le salaire annuel d’un ouvrier de l’époque. »
La dernière visite d’État en Grèce d’un souverain belge date de 2001. La visite du roi Albert II était d’ailleurs la première et la dernière visite d’un roi des Belges dans le pays. Le ministère des Affaires étrangères ajoute que « la dimension sociale sera également au rendez-vous, avec une attention toute particulière pour l’intégration des réfugiés et les enfants défavorisés ».