Plusieurs membres de familles royales du monde entier ont assisté à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver à Pékin. Certains leaders ont intentionnellement boycotté la cérémonie, alors que d’autres, comme le roi du Cambodge ou plusieurs partenaires du Golfe ont montré leur soutien à la Chine, en envoyant un représentant sur place. Du côté européen, le grand-duc Henri de Luxembourg était même le premier chef d’État au monde à arriver en Chine.
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Henri de Luxembourg soutient les deux athlètes luxembourgeois à Pékin
Le 3 février 2022 s’est tenue la 139e session du Comité international olympique (CIO), la veille de la cérémonie d’ouverture des JO 2022. Le grand-duc Henri de Luxembourg, premier chef d’État à arriver en Chine en début de semaine, a assisté à cette session. Le grand-duc de Luxembourg est membre du CIO et membre du conseil d’administration du comité olympique luxembourgeois (COSL).
Le prince Albert II de Monaco était lui aussi être présent à la réunion et à la cérémonie d’ouverture ce 4 février, au Stade national de Pékin, appelé aussi le Nid d’oiseau. Le prince Albert avait déclaré il y a quelques jours à Monaco Matin que l’organisation de Jeux olympiques en Chine était « à la fois inquiétante et encourageante ». Le prince Albert avait qualifié ces Jeux d’encourageants car la Chine a promis des mesures environnementales importantes et le caractère inquiétant tenait simplement du fait qu’il craignait que l’on attribue l’organisation des JO uniquement à des grands pays. Pas question donc pour le souverain de la Principauté de s’aventurer sur la thématique de droits de l’homme.
Déjà en 2021, lors des Jeux olympiques d’été à Tokyo, Henri de Luxembourg et Albert de Monaco étaient les seuls souverains européens à avoir fait le déplacement jusqu’au Japon.
Entre désistements pour cause de coronavirus et véritable boycott, la liste des royautés présentes en Chine est plutôt réduite. Les membres de la famille royale de Norvège et de Suède, qui assistent normalement aux Jeux olympiques d’hiver, ont déclaré qu’ils ne se déplaceraient pas cette année. Lors de la dernière édition des Jeux d’hiver, la Norvège avait terminé en première position des nations les plus médaillées.
Les royautés du Moyen-Orient ont répondu présent
Le roi Norodom Sihamoni, grand ami de la Chine, est l’un des rares souverains à avoir fièrement annoncé sa venue. Le président Xi Jinping s’était réjoui en retour de la venue du roi du Cambodge. Le président chinois a aussi pu compter sur la présence de plus membres de familles royales du Moyen-Orient. Le prince héritier Mohammed ben Salman d’Arabie saoudite était présent à la cérémonie d’ouverture, ainsi que l’émir Tamim ben Hamed Al Thani du Qatar. Le président des Émirats arabes unis, également émir d’Abu Dhabi, avait envoyé son fils, le prince héritier Mohammed ben Zayed Al Nahyane.
Une autre personnalité royale a été remarquée auprès des autorités chinoises, il s’agit de la princesse Sirindhorn de Thaïlande. La sœur du roi Maha Vajiralongkorn a assisté à une réunion avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, avant la cérémonie d’ouverture.
Boycott de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver en Chine
L’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, trois grandes nations des Jeux olympiques d’hiver n’ont pas envoyé de haut représentant en Chine. Certains ont prétexté un voyage rendu compliqué à cause des mesures sanitaires, d’autres ont clairement indiqué leurs inquiétudes concernant la situation des droits de l’Homme en Chine. Le roi des Pays-Bas avait lui aussi annoncé qu’il ne se rendrait pas à Pékin. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, la Lituanie, le Kosovo ou encore l’Inde ont clairement fait le choix d’un boycott diplomatique.