L’épisode 5 de la saison 5 de la série The Crown, diffusée sur Netflix, est intitulé « Des précautions salutaires ». Dans cet épisode, Charles et Diana officialisent leur séparation. Charles peu de plus en plus compter sur les conseils de Camilla et la famille royale comprend qu’il faut un peu réformer la monarchie. Le prince Charles se montre encore plus radical que les autres membres de sa famille dans les réformes.
Une conversation entre Camilla et Charles interceptée
L’épisode 5 de la saison 5 de la série The Crown débute avec un questionnement du prince Charles. Lors d’un dîner de Noël, il explique sa situation et son rôle en tant que prince de Galles. Il trouve qu’il sert à peu de choses et qu’on n’exploite pas tout son potentiel. « Je ne suis qu’un ornement inutile, coincé dans une salle d’attente, qui prend la poussière ».
Charles s’éclipse avant la fin du repas. Il a besoin d’appeler Camilla, qui elle aussi fête Noël en famille. Andrew Parker Bowles répond au téléphone mais le met en connexion avec Camilla qui s’isole dans une chambre. Charles a besoin de lui lire un discours pour avoir son avis.
La discussion téléphonique entre Charles et Camilla est interceptée et enregistrée par un homme qui écoute illégalement les lignes depuis sa caravane. L’enregistrement va être remis au journal Daily Mirror, qui comprend bien qu’en divulguant le contenu la conversation, le mariage du prince et de la princesse de Galles risque de voler en éclat.
Trois ans plus tard, le prince et la princesse de Galles se retrouvent face à la reine Elizabeth II et confirment ensemble leur volonté de se séparer. Le palais de Buckingham publie un communiqué officiel pour annoncer la séparation du couple. Le communiqué précise que le couple se sépare « à l’amiable » mais ne divorce pas. Le communiqué est lu officiellement au parlement.
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Un groupe de travail se réunit pour moderniser la monarchie
En Écosse, la famille se réunit pour une réunion avec un groupe de travail composé de proches. Le lord chambellan prend la parole pour expliquer la raison de la création d’un groupe de réflexion. La monarchie a traversé plusieurs crises, plusieurs mariages royaux ont volé en éclat, la popularité de la reine Elizabeth a baissé, le prince de Galles est critiqué, certaines dépenses royales sont aussi critiquées. Un groupe de travail est donc créé afin de réfléchir à l’avenir de la monarchie et lui donner des nouvelles pistes. Le groupe s’appelle « La voie à suivre ».
Le groupe de travail propose tout de suite quelques mesures qui sont censées rendre la famille royale plus accessible, comme par exemple permettre des visites de la loge royale à l’Albert Hall, supprimer l’obligation de faire des révérences devant certains membres de la famille royale ou accepter qu’une troupe militaire comprenant plusieurs femmes dans leurs rangs joue un rôle plus important dans la garde du palais. Le prince Charles fait le compte rendu de cette réunion à Camilla, qui semble dubitative. « En quoi est-ce progressiste ? », s’interroge-t-elle face à des mesures assez timides.
Charles et Camilla discutent des réformes pensées par le groupe de travail et pour eux, les mesures ne sont pas assez convaincantes. Pour eux, il faudrait être beaucoup plus radical pour se moderniser, comme cesser que le souverain soit à la fois le chef d’État et le chef de l’Église d’Angleterre. Charles pense aussi à la suppression de la liste civile et de mettre en place une nouvelle façon de financer la monarchie.
Elizabeth II a bien remarqué que Charles se sent beaucoup plus libre depuis sa séparation et à présent, il semble vraiment déterminer à faire entendre sa voix. Elizabeth se confie à son époux et à sa fille. Elle a été bousculée par les idées de son fils aîné mais elle trouve aussi qu’il a un peu raison. S’il faut réformer les choses, cela passe par des mesures plus radicales. « La solution que nous cherchons pourrait se trouver juste sous notre nez ».
L’opinion publique est divisée
Le prince Charles apprend qu’il y a trois ans, un homme a enregistré une conversation téléphonique à son insu. L’enregistrement n’a jamais été rendu public pour ne pas mettre à mal la monarchie. Maintenant que Charles et Diana sont séparés, le journal qui a acheté la bande souhaite rendre public le contenu des échanges très explicites entre Charles et Camilla.
Le prince Charles est abattu par la publication de sa conversation téléphonique qui scandalise l’opinion publique. Il se confie à sa sœur Anne, qui comprend tout à fait son frère même si elle trouve que le contenu de la conversation était un peu « trop gynécologique » à son goût. Malgré tout, en lisant la conversation, elle a trouvé que Charles et Camilla s’exprimaient comme des adolescents amoureux, ce qui la rend heureuse. Le prince Philip est moins clément et rappelle à son fils son devoir moral envers l’Église, envers l’armée et les institutions qu’il représente.
Le prince Charles retrouve Camilla immédiatement après la discussion embarrassante qu’il a eue avec son père et le groupe de travail qui a assisté aux remontrances. Camilla le réconforte.
Le prince Charles réunit de son côté un groupe de travail pour véritablement repenser la monarchie. On lui propose de répondre à une interview de manière assez libre et d’accepter que des journalistes le filment en train de travailler au quotidien. Charles accepte et c’est le journaliste Jonathan Dimbleby qui dirigera le projet.
Jonathan Dimblebly commence son interview en demandant clairement à Charles s’il pense que la monarchie survivra. Charles confirme qu’il veut moderniser la monarchie, notamment par rapport à l’acceptation des autres confessions. Le journaliste aborde aussi la question de l’infidélité. Charles parle de Camilla comme d’une « amie très chère, une amie parmi d’autres ». Charles prétend avoir été fidèle à Diana « jusqu’à ce qu’il devienne évident que ce mariage ne pouvait être sauvé. Nous avons fait de notre mieux, tous les deux. Jusque-là j’ai essayé de faire mon devoir mais nous ne pouvions rien n’y faire. Oui, d’anciennes amitiés ont été renouées. » Charles explique que la population préfère aujourd’hui avoir un dirigeant qui reconnait ses erreurs, apprend de ses erreurs et accepte le changement.
Lors de sa première apparition publique après la diffusion de l’émission, le prince Charles se rend compte qu’il est un peu plus populaire. La franchise de Charles semble payer. De son côté, Diana fulmine et continue ses activités publiques de son côté. Ce soir-là, elle participe seule à la soirée caritative annuelle de Vanity Fair à la Serpentine Gallery. Elle porte alors son collier à rangées de perles et une robe noire, qualifiée par la presse de « robe de la vengeance », la « revenge dress ». Camilla, de son côté, est envahie par les paparazzis à son domicile.
La reine Elizabeth II reçoit en audience le premier ministre John Major et veut son avis sur l’interview de Charles. John Major lui explique que l’opinion est partagée mais tout de même, beaucoup de choses qui ont été dites ont plu à la population, principalement en ce qui concerne l’ouverture aux autres confessions religieuses du pays qui sont souvent mises de côté par la monarchie. La reine ne semble pas heureuse d’entendre ce rapport et ne partage pas l’ouverture d’esprit de son fils.
Le prince Charles se sent pousser des ailes et désire à présent écrire un livre. Sa sœur Anne lui parle de ce projet et est assez dubitative. Le prince de Galles a envie d’écrire un livre sur ses idées écologiques, sur l’éducation,… Charles trouve que c’est normal d’avoir un espace pour s’exprimer mais Anne préférerait qu’il soutienne la reine.
Après avoir discuté avec son frère, Anne retrouve ses parents, sa tante et sa grand-mère. « Le Charles que j’ai vu aujourd’hui était fort, mature, sûr de lui. Non seulement il est prêt pour le poste mais d’une certaine façon, il a déjà commencé. Depuis un an, peut-être plus, Charles a lentement mais sûrement installé sa propre cour à St James ». Elle explique à ses parents que Charles a déjà pensé à tout, et qu’il commence déjà à montrer à quoi ressemblera son règne, en s’entourant de conseillers, en établissant un programme,…
À travers le Prince’s Trust, le prince de Galles peut exprimer sa vision concernant l’éducation. Lors de ses visites liées à sa fondation, Charles est populaire auprès des jeunes, car il distribue des bourses d’études à ceux qui ont des idées mais ont été ignorés ou rejetés et manquent de chances. Les jeunes s’identifient à lui, qui est aussi rejeté.
