L’ancienne princesse Mako trouve son premier travail à New York

Son mariage était l’un des plus commentés de l’année 2021 et même de ces dernières années. Depuis qu’elle s’est mariée à Kei Komuro, la princesse Mako, qui a perdu son titre à son mariage, vit une vie anonyme à New York. La presse nipponne annonce que la nièce de l’empereur Naruhito a trouvé du travail aux États-Unis.

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Le premier travail de l’ancienne princesse Mako du Japon

En octobre 2021, après des années de suspense et de polémiques, la princesse Mako, 30 ans, fille aînée du prince héritier Fumihito du Japon, épousait finalement Kei Komuro, un jeune homme vivement critiqué au Japon. À peine mariée, le temps que le Palais impérial délivre son acte de naissance et lui fournisse son tout premier passeport, la nièce de l’empereur s’envolait pour les États-Unis où son jeune époux d’origine japonaise travaille dans un cabinet d’avocats.

Mako et Kei Komuro ont pris la parole lors d’une conférence de presse organisée après avoir conclu leur mariage, le 26 octobre 2021, des années après l’annonce de leurs fiançailles en septembre 2017(Photo : Jiji Press/Abacapress)

Une nouvelle vie s’offrait à l’ancienne princesse, qui le jour de son mariage a perdu son titre de princesse, rejoignant officiellement la famille de son époux. Elle a été radiée des registres de la famille impériale, a rendu son diadème et ne pourra plus effectuer d’engagements au nom de la famille. Dorénavant connue comme Mako Komuro, la jeune femme avait été photographiée par des paparazzis en train d’errer dans les rues de New York quelques jours après son arrivée aux États-Unis. Peu habituée à la vie civile, la jeune femme avait tout à apprendre.

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Mako Komuro décroche un poste de bénévole au Met à New York

Selon la presse japonaise, Mako Komuro aurait trouvé du travail à New York. Elle collaborerait à présent avec le Metropolitan Museum of Art (Met). La fille de l’héritier du trône de Chrysanthème a étudié l’art et le patrimoine culturel à l’Université chrétienne internationale de Tokyo. Elle a également étudié deux fois à l’étranger. Elle a étudié l’histoire de l’art à l’université d’Édimbourg, en Écosse, à partir de 2012, puis elle a réussi un master en études de musée et de galerie d’art à l’université de Leicester, en Angleterre, en 2016.

La nouvelle vie de Mako Komuro en tant qu’anonyme à New York (Photo : Elder Ordonez / SplashNews/ABACAPRESS.COM)

Une source du Met indique que l’ancienne princesse n’est toutefois pas une employée du musée et qu’il s’agit d’une mission dans le cadre d’un bénévolat. Le Met a profité de sa présence à New York pour mettre à profit ses connaissances en histoire de l’art du Japon. Ainsi, la jeune femme a participé à l’élaboration d’une exposition de peintures de rouleaux suspendus inspirées de la vie d’Ippen (1239-1289), un moine qui a voyagé à travers le Japon pour apprendre le bouddhisme à la population, grâce au chant et à la danse.

Selon la presse japonaise, l’ancienne princesse vivrait à quelques minutes du Met, dans un appartement de standing. La fille de l’héritier du trône impérial a choisi de ne pas accepter la généreuse somme à laquelle elle avait droit à son mariage. L’État compense habituellement les princesses qui quittent la famille impériale, en leur offrant une dotation d’environ 1 million d’euros afin qu’elles puissent commencer leur vie civile.

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Nicolas Fontaine

Rédacteur en chef

Nicolas Fontaine a été concepteur-rédacteur et auteur pour de nombreuses marques et médias belges et français. Spécialiste de l'actualité des familles royales, Nicolas a fondé le site Histoires royales dont il est le rédacteur en chef. nicolas@histoiresroyales.fr