Depuis son indépendance en 1905, la Norvège n’a connu que trois rois. Deux rois ont régné veufs et seule l’actuelle reine Sonja accompagne son époux depuis le début de son règne. Sonja a-t-elle chassé le mauvais sort qui s’abat sur les épouses royales ? L’avenir ne semble pas plus simple pour son fils Haakon, le futur Roi, dont l’épouse souffre d’une grave maladie chronique l’empêchant d’assurer ses engagements.
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Un couple britannico-danois pour régner sur la Norvège
En 1905, le prince Carl de Danemark, fils du roi Frédéric VIII de Danemark, fut élu par le parlement norvégien pour devenir le premier roi du nouveau royaume indépendant de Norvège. Depuis 1814, la Norvège formait une union avec la Couronne de Suède. Le premier roi prit le nom de règne de Haakon VII, reprenant ainsi la numérotation des souverains norvégiens d’antan.
Le futur Haakon VII, connu encore comme Carl, avait épousé sa cousine Maud, neuf ans auparavant. La princesse Maud de Galles, née durant le règne de sa grand-mère, la reine Victoria, était la cinquième enfant du prince de Galles, le futur roi Edouard VII du Royaume-Uni. Sa mère, la future reine Alexandra, est née princesse de Danemark, sœur du roi Frédéric VIII. C’est au palais de Buckingham que Maud épouse son cousin germain, le prince danois Carl. C’est aussi en Angleterre que le jeune couple s’installe et vit une vie de prince et princesse, sans ambition particulière d’un jour monter sur un trône.
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Adepte du tightlacing, la reine Maud n’aura qu’un enfant
Carl et Maud ont leur premier enfant, Alexandre, né en juillet 1903 à Appelton House, sur le domaine de Sandringham. Carl est caractérisé par son visage aux traits fins et sa moustache. Alexandra, quant à elle, est connue pour son extrême finesse de taille. Alexandra et ses sœurs avaient succombé à la mode de l’époque du tightlacing. Cette technique de laçage consistait à serrer les corsets à outrance, jusqu’à obtenir une modification du tour de taille. Cette pratique avait des conséquences non négligeables pour les organes internes et elle sera probablement la raison pour laquelle Alexandra ne put offrir qu’un fils unique à son époux.
En juin 1905, le parlement norvégien vote la dissolution de son union avec la Couronne de Suède et part à la recherche d’un candidat idéal pour occuper le nouveau trône. Le couple bien sous tous rapports remporte l’adhésion du parlement, l’appartenance de Maud à la famille royale britannique ayant probablement joué en leur faveur. Carl, qui deviendra Haakon VII, accepte le trône en novembre 1905 et le couple est couronné lors d’une cérémonie religieuse à Trondheim en 1906.
Maud et Haakon VII se sont rapidement acclimatés à leur nouvelle vie et ont compris qu’ils devaient devenir entièrement norvégiens pour être adoptés par la population. L’adhésion est immédiate. Le couple apparait régulièrement en tenues traditionnelles norvégiennes et la reine Maud prend son rôle de reine très à cœur, devant une militante des causes sociales. La reine Maud défendra la cause des enfants ainsi que celle des animaux. Elle sera aussi une grande mécène pour les artistes. Lorsque le roi Haakon a embrassé sa nouvelle vie, son fils unique, Alexandre, n’avait alors que deux ans. Le couple royal éduquera Alexandre comme un vrai Norvégien et il prendra le prénom d’Olav.
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Le premier roi veuf de Norvège
La reine Maud effectue des visites et des voyages fréquents en Angleterre, toujours restée proche de sa famille. Sa dernière apparition publique date de mai 1937, lorsqu’elle assiste, assise à côté de sa belle-sœur, la reine mère Mary, au couronnement du roi George VI et de la reine Elizabeth à Westminster. En octobre de la même année, Maud tombe malade et reste en Angleterre pour se soigner. Elle se fait opérer à l’abdomen le 16 novembre 1938 et son époux se rend à son chevet. Elle semble guérir de l’opération mais elle meurt d’une crise cardiaque le 20 novembre 1938 à 68 ans. La tragédie des consorts de Norvège débute ici.
Maud sera restée reine de Norvège pendant 33 ans, suffisamment longtemps pour que la population norvégienne s’attache à elle. Son époux, le roi Haakon VII, vivra jusqu’à l’âge de 85 ans. Peu de temps après le décès de la reine Maud, débutera la Seconde Guerre mondiale. C’est veuf que le vieux roi Haakon devra traverser cette période difficile. Le règne irréprochable d’Haakon se confirmera durant la guerre, refusant d’installer un premier ministre nazi à la tête de son pays. Malgré la sommation d’abdiquer, le roi résiste, parti régné depuis Londres. Il sera un symbole de résistance pour son peuple et sa popularité ne sera que renforcée après la libération. En 1955, il chute dans sa salle de bain, souffre de plusieurs fractures, qui l’obligeront à se déplacer en fauteuil roulant. Le roi veuf devient dépressif et se meurt à petit feu. Il décède le 21 septembre 1957. Son fils Alexandre lui succède sous le nom de règne d’Olav V.
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Le destin de celle qui ne sera jamais reine de Norvège
Alexandre de Danemark est né à Appleton House, sur le domaine de Sandringham, le 2 juillet 1903. Il sera le seul et unique enfant du prince Carl de Danemark et de la princesse Maud de Galles. Il n’a que deux ans lorsque son père accepte le trône norvégien et devient le roi Haakon VII. Le prince Alexandre, devenu le prince héritier Olav, baignera dans la culture norvégienne dès son plus jeune âge, et ses passions seront celles de tous les Norvégiens, dont les sports d’hiver et le ski. Son enfance se déroulera durant la Première Guerre mondiale et quelques années plus tard, il recevra une éducation militaire poussée.
En 1929, le prince héritier Olav épouse sa cousine, la princesse Märtha de Suède, petite-fille du roi Oscar II et sœur de la princesse Astrid, qui elle épousera le roi Léopold III de Belgique. Ce mariage fut un grand moment de joie et un événement historique en Norvège. Il s’agit du premier mariage royal célébré en Norvège depuis 340 ans. La récente famille royale norvégienne, qui s’est immédiatement adaptée à son pays d’adoption, est extrêmement populaire.
Le couple a rapidement un premier enfant, la princesse Raghnild, née en 1930, puis une seconde fille, la princesse Astrid, née en 1932. Les années qui vont suivre seront compliquées pour la famille royale, dont l’avenir est compromis si Märtha ne met pas au monde un garçon. La famille royale de Norvège est extrêmement restreinte, le roi Haakon VII étant le premier souverain du pays et Olav étant fils unique.
En 1935, la princesse Märtha perd sa sœur, la reine Astrid de Belgique, décédée dans un accident de voiture. En 1936, son oncle, le roi George V du Royaume-Uni décède et son fils Edouard VIII, qui lui a succédé, semble compromettre la monarchie en raison de son mariage controversé. Ce dernier finira par abdiquer en faveur de son frère, le roi George VI. Märtha tombe à nouveau enceinte et accouche finalement d’un garçon, Harald, né le 21 février 1937. Le bonheur d’avoir sauvé la nouvelle dynastie n’est que de courte durée. La reine Maud décède en 1938. À cette date, la princesse Märtha sera le seul visage féminin de la famille royale et endossera le rôle de première dame aux côtés de son beau-père. Ce rôle lui permettra de se familiariser avec celui de reine qu’elle devait occuper une fois son époux sur le trône.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le prince héritier Olav est un militaire aguerri et veut rester combattre auprès des Norvégiens. La princesse Märtha prend quant à elle la direction de Washington avec ses enfants. Olav finira par rejoindre son père septuagénaire à Londres et lui sera d’une aide importante, en raison de ses connaissance militaire. À la fin de la guerre, Olav retrouve son épouse et le couple héritier secondera de plus en plus souvent le roi Haakon VII épuisé.
Märtha était tout aussi populaire que son époux, considérée comme la première dame du pays. Elle avait notamment prononcé des discours, ce qui était très rares pour les princesses de l’époque, et avait encouragé à la mobilisation de la résistance durant la guerre. Elle avait aussi noué des liens diplomatiques importants avec les dirigeants étrangers, principalement aux États-Unis où elle était une amie des Roosevelt. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, son époux doit assumer de plus en plus de responsabilités en raison de la santé déclinante du vieux roi Haakon. Märtha seconde son époux, qui lui confiera de grandes tâches, y compris celle de prononcer les discours de Nouvel An.
Malheureusement, c’est un nouveau problème de santé qui touche la famille royale. La princesse héritière Märtha apprend qu’elle est atteinte d’un cancer. Après un long combat contre la maladie, Märtha s’éteint à 53 ans, le 5 avril 1954. Son époux, dorénavant veuf, deviendra le roi Olav V trois ans plus tard, le 21 septembre 1957. Olav V ne se remarie jamais. Il vivra tout son règne veuf… mais il pourra compter sur sa belle-fille, Sonja, pour jouer le rôle de première dame.
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Sonja : la première Norvégienne reine de Norvège
Le prince Harald est né durant le règne de son grand-père, le roi Haakon VII. Harald est le troisième enfant et le seul fils du couple héritier de Norvège. Il est donc, dès sa naissance, considéré comme étant le seul par qui la dynastie pourra se poursuivre. Harald est le premier héritier à être né sur le sol norvégien. Il est même le premier prince norvégien natif du pays depuis la naissance d’Olav IV en 1370. Harald vivra son enfance en exil à Washington auprès de sa mère, puis il vivra la douloureuse perte de celle-ci en 1954. Il avait 17 ans.
Harald avait 20 ans lorsque son père, Olav V, accéda au trône de Norvège. Il devint par conséquent prince héritier. Grand sportif, principalement doué pour les sports nautiques, il suivra ses études de politique en Angleterre et sera formé pour un jour succéder à son père. Très jeune, Harald rencontrera l’amour de sa vie. Il participe à une fête, en 1959, à 22 ans, lorsqu’il croise Sonja Haraldsen. Sonja est la fille d’un commerçant de tissus et a reçu une éducation classique. Elle apprendra la couture comme toutes les filles de son époque et ses parents lui payeront des études professionnelle de couture en Suisse.
La jeune femme très bien éduquée semble parfaite sous tout rapport, si ce n’est qu’elle n’est pas de sang bleu. Harald ne peut renoncer à cet amour. Pendant neuf ans, il se battra auprès de son père pour qu’il accepte ce mariage. Haakon et Maud s’étaient déjà mariés par amour. Olav et Märtha s’étaient également mariés par amour. Harald voulait lui aussi épouser son grand amour. À tel point qu’il menacera de renoncer au trône ou de rester non marié toute sa vie. La perspective de rester non marié et sans enfant mettait grandement à mal la monarchie, étant donné qu’Harald était le seul héritier. Harald n’avait que deux sœurs et le roi Olav était fils unique.
Olav finit par céder, après consultation avec le gouvernement, et accepta ce mariage, qui fut célébré le 29 août 1968. Sonja devint la première princesse héritière, épouse d’un futur souverain, issue de la roture. Dans l’histoire contemporaine des monarchies européennes, Sonja fut la première héritière non issu de la noblesse. Il faudra attendre le mariage du roi Carl XVI Gustaf de Suède, en 1976, avec Silvia, pour qu’une autre roturière intègre une famille royale. Silvia est d’ailleurs la première reine européenne née roturière, puisque Sonja ne deviendra reine qu’en 1991.
Après ce mariage, les hésitations concernant Sonja furent rapidement mises de côté et la nouvelle princesse héritière a prouvé à son beau-père combien elle pouvait se montrer utile. La princesse héritière Sonja endossa tout de suite le rôle de première dame aux côtés du roi Olav V, veuf depuis 1954. Cette position permit à Sonja de se familiariser avec la fonction royale et elle acquit aussi une grande popularité auprès la population.
À partir de 1990, la santé du roi Olav se détériore. Il tombe malade à plusieurs reprises et il décède le 17 janvier 1991, à 87 ans. Le roi Harald V lui succède. Harald est le premier roi de Norvège né dans le pays, tout comme son épouse. La reine Sonja est la première norvégienne de naissance à devenir reine mais elle est aussi la première reine dans le pays un demi-siècle. Depuis 52 ans, les Norvégiens s’étaient habitués à vivre sans reine. Toute une génération de Norvégiens n’avait jamais connu de reine, ce qui renforcera l’attachement que développera la population à l’égard de Sonja, dont l’histoire est digne d’un conte de fées.
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Une princesse héritière de santé fragile
Harald et Sonja ont eu une fille, la princesse Märtha Louise, née en septembre 1971. Cette même année, la monarchie norvégienne modifie sa loi successorale, abolissant la loi salique pour la règle de primogéniture à préférence masculine. C’est une décision avant-gardiste pour l’époque, permettant donc aux femmes de prétendre au trône, faute d’avoir un garçon au sein d’une même fratrie. En juillet 1972, Harald et Sonja ont un garçon, Haakon. En raison de la préférence masculine, il se place, dès sa naissance, devant sa sœur aînée dans l’ordre de succession. Un an avant qu’Harald ne monte sur le trône, en 1990, la loi de succession est à nouveau révisée afin de supprimer la clause de la préférence masculine. En accord avec la princesse Märtha Louise, il est décidé de ne pas appliquer cette modification de façon rétroactive, permettant ainsi à Haakon de rester devant sa sœur.
Le prince héritier Haakon, lui aussi éduqué depuis son enfance à devenir le futur souverain, a grandi dans l’amour de ses parents. Harald et Sonja, qui ont bataillé pour imposer leur amour, ne cherchent à pousser leur fils dans les bras d’une princesse. La monarchie norvégienne s’affiche depuis toujours comme un exemple d’adaptation et de modernité. À la fin des années 90, Haakon croise la route de Mette-Marit Tjessem Høiby, une jeune femme alors enceinte, dans un festival de musique. Quelques années plus tard, il la recroise dans ce même festival, dorénavant mère célibataire.
Haakon et Mette-Marit ne vont plus se quitter, jusqu’à leur mariage en 2001. Si le roi Harald et la reine Sonja n’ont jamais été un obstacle à cette union, le passé de Mette-Marit aurait pu compromettre le mariage. Fille d’un journaliste et d’une employée de banque, Mette-Marit vit une adolescence rebelle et pleine d’expériences. Sa mère avait divorcé de son père, plusieurs fois jugé pour des faits de violence. Son père se remariera ensuite avec une stripteaseuse. Dans les années 90, Mette-Marit ne s’attire pas que de bonnes fréquentations, alors en couple avec un homme condamné pour trafic de stupéfiants. Le mariage est envisagé mais elle tombe enceinte d’un autre homme, Morten Borg. Il sera incarcéré pour plusieurs années au moment où elle accouche de leur fils, Marius Borg Høiby. Elle ne fut jamais véritablement en couple avec le père de son fils, né en 1997.
Lorsque le prince héritier Haakon épouse Mette-Marit en 2001, il élève Marius comme son propre fils et la jeune mariée doit d’abord faire amende honorable à la télévision. Lors des fiançailles, une conférence de presse est organisée afin que Mette-Marit puisse s’expliquer sur son passé. Rien ne lui est épargné et elle admet toutes ses erreurs dues à une enfance difficile. Dès son mariage, Mette-Marit incarne parfaitement sa nouvelle fonction de princesse héritière et jamais depuis lors les Norvégiens n’ont remis en doute son professionnalisme et ses qualités.
Mette-Marit a donné naissance à une fille, la princesse Ingrid Alexandra en 2004 et un fils, le prince Sverre Magnus en 2005. Ingrid Alexandra est aujourd’hui l’héritière présomptive du trône derrière son père. Le roi Harald et la reine Sonja prenant de l’âge, Haakon et Mette-Marit seconde de plus en plus souvent le couple royal, jusqu’à ce que la malédiction des consorts frappe à nouveau la Norvège. En 2018, la princesse Mette-Marit tombe malade et le diagnostic est assez sérieux. Ne voulant rien cacher, le diagnostic est rendu public : la princesse héritière souffre de fibrose pulmonaire, qui est une inflammation et cicatrisation des poumons.
Depuis 2018, la princesse héritière Mette-Marit est de santé fragile, cette maladie pulmonaire étant chronique. Certaines formes de fibrose pulmonaire idiopathique sont extrêmement graves et l’espérance de vie des patients peut se compter en années après le diagnostic. Dans le cas de la princesse héritière Mette-Marit, dont on ne connait pas l’étape d’évolution de la maladie, cela entraine des crises l’empêchant régulièrement d’assurer ses engagements officiels.
La princesse héritière Mette-Marit est elle aussi extrêmement populaire en Norvège, pays dont la monarchie recueille le meilleur taux d’appréciation de tout le continent. En août de cet année, le dernier sondage indique que 74% de la population ne souhaitait pas l’abdication du roi Harald, des résultats qui ne sont obtenu dans aucune autre monarchie. La princesse héritière Mette-Marit incarne la réussite sociale, sans pour autant s’exposer au luxe et au faste. La monarchie norvégienne reste modeste et donne une image proche des réalités de vie de la population. Il n’est pas rare de voir le couple héritier assister à des engagements officiels en baskets et sans artifice.
Le roi Harald V, aujourd’hui âgé de 87 ans, est de santé de plus en plus fragile. Sa dernière opération date de février 2024, lorsqu’il s’est fait poser un stimulateur cardiaque. Dans la foulée de son opération, le souverain à annoncer alléger ses obligations, demandant à son fils de prendre la relève lors de certaines obligations de représentation. Il n’est toutefois pas question pour lui d’abdiquer, incapable de trahir le serment qu’il a prononcé en 1991.
Un jour, Haakon succédera à son père, aux côtés de Mette-Marit. Cette dernière, âgée de 51 ans, fait malheureusement des apparitions irrégulières. Récemment, Mette-Marit a repris son traitement contre sa maladie. Les effets secondaires étant contraignants, la princesse héritière doit alors annuler sa présence aux événements officiels au dernier moment. Leur fille, Ingrid Alexandra, âgée de 20 ans, effectue son service militaire et suivra ensuite un parcours universitaire mais elle sera probablement amenée à assurer des engagements officiels assez tôt. Depuis ses 18 ans, elle possède déjà son propre bureau au sein du palais royal d’Oslo.
La princesse Ingrid Alexandra deviendra reine à son tour. Elle deviendra la première reine régnante de Norvège. Espérons qu’elle mette définitivement fin à la malédiction des reines de Norvège. L’avenir dira également qui sera le premier prince consort du pays destiné à épauler son épouse.
