Il y a deux jours, le prince héritier Leka d’Albanie a été victime de violences de la part de son ex-épouse et de son ex-beau-père, alors qu’il venait rendre visite à sa fille, la princesse Géraldine. Le prince Leka a lui-même filmé la violente altercation afin de servir d’éléments de preuve lorsqu’il a porté plainte au commissariat de police. Quelques heures plus tard, la vidéo était publiée sur les réseaux sociaux. La Cour royale albanaise a maintenant réagi à ce scandale et à la fuite de la vidéo.
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La vidéo de l’agression du prince héritier Leka par son ex-épouse fuite sur les réseaux sociaux
Les faits se sont produits mardi 5 mars 2024 dans l’après-midi. Le prince héritier Leka, 41 ans, petit-fils du roi Zog 1er et chef de la famille royale d’Albanie, est en instance de divorce avec Elia Zaharia, la mère de sa fille, la princesse Géraldine, âgée de 3 ans. Dans le cadre de l’accord de garde qu’ont les deux parents, le prince héritier Leka a rendu visite à sa fille dans sa résidence de Tirana, ce mardi. Gjergj Zaharia, le père d’Elia, s’en est pris au prince et le ton est monté.
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Alertée par l’altercation dans l’appartement, Elia s’est elle aussi emportée. Pris à partie par son ex-épouse, le prince Leka a sorti son téléphone pour garder des preuves de l’altercation. Insultes, menaces et violences, l’ex-beau-père en vient aussi à prendre un objet (décrit comme étant une statue en bois) pour se battre. L’altercation aurait continué jusque dans la rue quand le prince a pris la décision de quitter les lieux.
La terrible histoire aurait pu rester une triste histoire de famille. Pourtant, dès le lendemain, l’altercation est devenue une histoire publique. Le journal Shqiptarja et son média Report TV ont réussi à se procurer la plainte qu’a déposée le prince Leka au commissariat de police de Tirana. Le texte complet de la plainte a été reproduit dans ce journal, accompagné de la vidéo des faits.
La Cour royale albanaise accuse la police d’être à l’origine de la fuite
Par respect envers toutes les personnes concernées, Histoires Royales avait pris la décision de ne pas relayer cette information. Ce mercredi soir, la Cour royale albanaise a elle-même réagi à la divulgation de la vidéo et aux faits, qui font dorénavant les gros titres en Albanie.
« Comme vous en avez été informé, dans l’après-midi du 5 mars, le prince Leka a été agressé physiquement avec des objets durs par son ex-femme et ex-beau-père, et les vidéos de ce moment ont été rendues publiques sur les réseaux sociaux. »
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La Cour s’interroge quant à la fuite des informations, puisque la vidéo se trouvait sur le téléphone du prince et il l’a seulement envoyée à la police. « Bien qu’ils soient considérés comme secrets, ces documents, ainsi que la déclaration de plainte, ont largement circulé sur les réseaux sociaux et dans les médias ». Pour la Cour, il ne fait aucun doute que la fuite vient de la police elle-même.
« La Cour royale exprime sa profonde déception face aux institutions chargées de l’application des lois, que nous soupçonnons d’avoir violé le droit à l’anonymat en diffusant les vidéos à des tiers. » Une démarche est en cours pour faire prévaloir le droit à l’anonymat, en exigeant la suppression des vidéos sur les réseaux sociaux.
Dans le communiqué publié par le prince Leka, en janvier dernier, pour annoncer sa séparation, il indiquait que le couple avait choisi de se séparer « d’un commun accord, en entamant les procédures juridiques nécessaires ». Le « respect et la compréhension mutuels » seront les maîtres mots entre les deux ex-époux, qui souhaitent le meilleur pour leur fille. Le bien-être de leur fille « restera au centre de leur attention, dédiée à assurer une vie heureuse et sûre à Geraldine », assurait le prince dans son communiqué.
L’avocat du prince, Aranit Roshi, a participé à l’émission Repolitix le 6 mars en soirée, afin de clarifier la situation. Il a affirmé que les relations entre les ex-époux étaient jusqu’ici très courtoises. « Il n’y a eu aucune violence antérieure. C’est un cas malheureux qui s’est produit. » L’avocat a donné des précisions sur le partage des biens et les accords financiers qui sont convenus dans le divorce. La petite Géraldine vivra avec sa mère.
