Le prince héritier Reza Pahlavi effectue une tournée européenne. Le fils du dernier shah d’Iran était à Bruxelles ce 1e mars 2023 pour demander l’aide des instances internationales, alors que son pays vit une période de répression des plus critiques. Le prince héritier Reza a plaidé la cause de son peuple devant le Parlement belge et devant le Parlement européen.
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Le prince héritier Reza Pahlavi sensibilise l’Europe pour aider à mettre fin au régime iranien actuel
La répression fait rage en Iran depuis que les voix d’opposition se font entendre un peu partout dans le pays. La diaspora iranienne qui se compte par millions et la plus libre pour tenir des propos anti-régime et l’une des figures de proue de ce mouvement d’opposition est le prince héritier Reza Pahlavi, fils du dernier shah d’Iran renversé en 1979 et chef de la famille impériale.
Nous avons à maintes reprises relayé les messages envoyés par le prétendant au trône de Paon et ceux de sa mère, l’impératrice Farah. Le prince héritier Reza Pahlavi entend répandre son message et sensibiliser les décideurs du monde en effectuant une tournée des capitales européennes. C’est à Bruxelles, capitale de l’Union européenne, que le prince héritier de 62 ans s’est arrêté ce mardi.
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Le 1e mars 2023, le prince héritier Reza a été accueilli à la sortie de l’avion par le député suédois au Parlement européen Charlie Weimers. Le parlementaire était l’un des hôtes de l’événement organisé au Parlement européen qui avait pour thème la laïcité et la démocratie en Iran. Lors de cet événement, le but était de démontrer combien cet Iran démocratique aurait des implications positives sur l’économie et la sécurité de l’Europe.
Pleased to welcome Crown Prince @PahlaviReza to Belgium and the European Parliament.
— Charlie Weimers MEP 🇸🇪 (@weimers) February 28, 2023
Meetings aim to strengthen support for democratic opposition in EU institutions and push for sanctions against IRGC. pic.twitter.com/Fb9sIVhDBX
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Plus tôt dans le mois, plus de 20 000 Iraniens ont organisé un rassemblement de protestation devant le Conseil européen à Bruxelles, pour appeler les pays de l’Union européenne à considérer la GRI comme une organisation terroriste. La GRI est le Corps des gardiens de la révolution islamique (ou Pasadaran), l’organisation paramilitaire de la république islamique d’Iran.
Quarante-quatre ans après la chute de l’Empire d’Iran, Reza Pahlavi assure qu’il ne travaille pas pour lui mais pour la délivrance des Iraniens. Il s’est toujours déclaré disponible, si tel était le désir de la population mais il travaille surtout, dans un premier temps, à la chute du régime actuel. Le fils de l’empereur Mohammad Reza et de l’impératrice Farah plaide pour la mise en place d’un système de gouvernance provisoire, dès la chute du régime, qui déboucherait sur une solution définitive, confirmée par une élection.
« Vous voyez le niveau de répression et de discrimination qui existe chez nous, envers les femmes qui étaient les premières victimes de ce régime. Elles sont devenues instantanément des citoyennes de deuxième classe », a expliqué le prince héritier au micro de la RTBF, partant du tragique destin de Mahsa Amini, décédée à 22 ans. Le prince héritier mentionne toutes les autres discriminations qui existent en Iran : « les injustices envers les minorités religieuses, ethniques, les autres tendances politiques ou encore la communauté LBTQ ».
