La reine Mathilde et la princesse Élisabeth de Belgique ont débuté leur deuxième journée en Égypte par une visite du site archéologique d’El-Kab, à une soixantaine de kilomètres au sud de Louxor. Ce site, autrefois connu comme la ville antique de Nekheb, avait été visité par le roi Albert 1e et son épouse, la reine Elisabeth, en 1930.
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La princesse Élisabeth découvre la ville antique de Nekheb
La princesse Élisabeth de Belgique, 21 ans, assure trois jours de visites de travail avec sa mère, la reine Mathilde, 50 ans, qui l’accompagne lors de ce voyage sur les traces de son aïeule. L’arrière-arrière-grand-mère de la princesse, la reine Élisabeth, a visité l’Égypte à plusieurs reprises et vouait une passion sans borne à l’Égypte antique. La reine des Belges a grandement contribué au développement de l’égyptologie en Belgique.
La princesse Élisabeth, qui marche sur les traces de son ancêtre tout juste 100 ans après elle, a inauguré ce mardi une exposition dédiée à la passion de la reine Elisabeth pour l’Égypte, au palais Empain d’Héliopolis, un quartier du Caire. Élisabeth et Mathilde ont ensuite pris la direction de Louxor, où elles ont passé la nuit, profitant d’une chambre au mythique Winter Palace.
Le mercredi 15 mars, la reine et l’héritière du trône belge se sont rendus à El-Kab, à environ 60 km au sud de Louxor. Au bord du Nil, ce site archéologique comprend plusieurs tombes et temples construits dans l’Antiquité. Le nom antique de la ville est Nekheb, qui fait référence à la déesse Nekhbet, aussi connue sous son nom grec d’Eileithyia.
Le roi Albert 1e et la reine Élisabeth avaient visité El-Kab en 1930
Le site est entouré des vestiges subsistant d’une ancienne enceinte en terre construite au cours du règne de Nectanébo II, de la XXXe dynastie. On y trouve aussi une nécropole, avec notamment les tombeaux de Sétaou, qui fut nomarque de Nekheb sous les règnes de Ramsès III à Ramsès IX de la XXe dynastie ou celle du grand prêtre Reneny, lui aussi nomarque de la région sous les règnes d’Amenhotep Ier, Thoutmôsis Ier et Thoutmôsis II.
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La reine Mathilde et sa fille ont visité le temple d’Amenhotep III, exactement comme le fit la reine Elisabeth. Elles ont également escaladé le Rocher aux vautours, en remontant l’ouâdi Hilal. Sur ce rocher, on a relevé de nombreux pétroglyphes, graffiti ou stèles gravées datant de l’Ancien Empire.
Les premières fouilles sur le site ont été coordonnées par l’archéologue britannique James Quibell à la fin du 19e siècle. À partir de 1937, c’est la Belgique qui a pris le contrôle des fouilles sur le site. En mars 1930, sept ans après s’être rendue en Égypte pour assister à l’ouverture du tombeau de Toutânkhamon, la reine Elisabeth était de retour au bord du Nil mais avec son époux cette fois-ci. Alors qu’Elisabeth a effectué plusieurs visites sur des sites archéologiques, le roi Albert 1e assurait tout le volet politique du voyage, accompagné par le Premier ministre Paul Hymans.
Le roi Albert 1e et son épouse ont notamment visité El-Kab ensemble lors de ce voyage en 1930. La reine, toujours accompagnée de sa dame de la cour, la comtesse de Caraman-Chimay et de Jean Capart, a aussi visité Karnak et Memphis cette année-là. Lors d’une visite du 24 mars 1930, la reine avait un petit cadeau. Il s’agit de deux minuscules répliques d’instruments aratoires en bronze, retrouvés dans le trousseau funéraire de Toutânkhamon.