Rueil-Malmaison, estampillée « ville impériale », a accueilli la princesse Yasmine Murat et leurs invités ce 5 octobre 2023. La princesse Yasmine, accompagnée de son époux, le prince de Ponte Corvo, a procédé à la remise officielle de sa robe de mariée, qui est à présent exposée au musée d’Histoire locale de Rueil-Malmaison. Chaque détail de cette robe de mariée cache un symbole et des détails surprenants cousus au fil d’or.
Le musée d’Histoire locale de Rueil-Malmaison expose la robe de mariée de la princesse Yasmine Murat
Le 22 octobre 2022, le prince Joachim Murat, prince de Ponte Corvo et héritier la Maison Murat, épousait Yasmine Lorraine Briki, en la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Pour intégrer la famille royale, Yasmine portait ce jour-là une robe de mariée confectionnée par Hervé Moreau et un diadème de style Empire qu’elle avait elle-même dessiné. La robe de mariée était suivie d’une traîne de 3 mètres. Elle mesurait très précisément 3,08 mètres, faisant référence au 3 août, jour de la naissance du petit Joachim, l’enfant du couple né en 2021, année du mariage civil de Joachim et Yasmine.
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Ce 5 octobre 2023, la princesse Yasmine Murat était au centre de l’attention de la soirée organisée au musée d’Histoire locale de Rueil-Malmaison. La princesse et sa famille ont assisté à la cérémonie de remise de sa robe de mariée, qui intègre le musée. Rueil-Malmaison, à l’ouest de Paris, continue d’honorer son lien avec l’histoire impériale de France. En 1799, Marie-Josèphe Tascher de La Pagerie, mieux connue comme Joséphine de Beauharnais, acquit le château de la ville. Elle deviendra impératrice des Français en 1804 et Napoléon 1er passera lui-même beaucoup de temps dans la demeure.
Rueil-Malmaison maintient ses liens impériaux
Il y a toujours un petit air d’Empire à Rueil-Malmaison et le musée d’Histoire locale, situé dans l’ancienne mairie, compte bien le maintenir en exposant la robe de mariée de la princesse Yasmine. La famille Murat est une branche cadette de la famille impériale, le roi Joachim 1e de Naples, fondateur de la famille, ayant épousé Caroline Bonaparte, la sœur de Napoléon 1er. Tous les princes Murat descendent de Joachim et Caroline.
La princesse Yasmine, qui avait pris le soin de s’occuper de tous les derniers préparatifs la veille sur place, était entourée des siens ce jeudi. Les élus locaux entouraient le maire, Patrick Ollier, et les amis et sympathisants de l’Empire avaient fait le déplacement. Parmi eux, il y avait Nesrine Briki, la sœur de la princesse, ainsi qu’Oxana Girko et le prince Stéphane Belosselsky-Belozersky. En plus de la robe de mariée, une seconde robe est exposée. La robe en velours bordeaux a été portée par la princesse lors du gala de bienvenue organisé la veille de son mariage.
Le corset de la robe de mariée est en mikado de soie, drapé de tulle de soie. Des motifs ont été brodés aux fils d’or par Anissa Belkebir de la Maison Hortense, créatrice de robes rappelant les origines algériennes de la princesse. Les motifs représentent des épis et des abeilles. Les abeilles sont présentes sur le manteau impérial des armoiries de Napoléon, un symbole qui fait référence au trésor de Childéric 1er, fondateur en 457 de la dynastie mérovingienne et père de Clovis.
La deuxième robe exposée à Rueil-Malmaison est celle portée par la princesse Yasmine la veille de son mariage. Les futurs mariés avaient convié leurs proches à une soirée de pré-mariage à l’Imperial Art Gallery, une galerie d’art située dans l’hôtel Viaudey à Paris. Au cours de la soirée, la princesse avait porté pas moins de trois robes différentes, accompagnées d’un diadème assorti. La première robe était une véritable robe de princesse, scintillante et blanche, signée Hervé Moreau Couture. La deuxième robe était bleue, rappelant le bleu de l’emblème des Murat, signée Chistophe Alexandre. La troisième robe, signée Karim Sifaoui Couture, rappelait le traditionnel karakou, un clin d’œil aux origines de la princesse. C’est cette dernière robe qui est exposée à côté de la robe de mariée à Rueil-Malmaison.
L’événement de ce jeudi a rappelé de nombreux souvenirs au prince et à la princesse de Ponte Corvo. Cet événement a lieu presque tout juste un an après leur mariage qui avait attiré de nombreux princes et princesses étrangers. Le couple héritier d’Égypte, le prince héritier Leka d’Albanie, le prince Jean-Christophe Napoléon ou encore, parmi d’autres, le prince Charles-Philippe d’Orléans, la princesse Maria Pia de Savoie et la princesse Hélène de Yougoslavie y avaient assisté. Le mariage était célébré par le chanoine Emmanuel Duché, recteur de la cathédrale du diocèse des Armées, dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides. De l’autre côté de la verrière dressée au derrière le chœur de l’église se trouvent le tombeau de Napoléon et d’autres tombeaux de la famille Bonaparte.
