Jeudi, le roi Willem-Alexander et la reine Máxima se sont exprimés à propos des graves menaces de sécurité autour de la vie de leur fille aînée. La princesse Catharina-Amalia, héritière du trône des Pays-Bas, étudie depuis septembre à l’université d’Amsterdam. Cependant, la jeune femme vit en réalité cloîtrée chez elle depuis des semaines pour des raisons de sécurité. Députés, ministres et membres de la famille royale réagissent avec gravité à cette situation.
Lire aussi : La princesse Amalia fait sa rentrée universitaire sous les flashs des photographes
La princesse d’Orange reste enfermée pour des raisons de sécurité
Le roi Willem-Alexander et la reine Máxima des Pays-Bas ont terminé leur visite d’État de trois jours en Suède, ce jeudi 13 octobre. À la fin de leur séjour, ils ont répondu aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse organisée pour conclure le voyage, à Göteborg. Les journalistes ont profité de l’occasion pour interpeller les souverains à propos de rumeurs concernant la vie recluse de leur fille.
De Telegraaf avait rapporté à la mi-septembre que la « sécurité avait été renforcée » autour de la résidence de la princesse Catharina-Amalia. L’héritière du trône a emménagé en septembre dans une maison qu’elle partage en colocation avec d’autres étudiants. Elle a débuté ses études à l’université d’Amsterdam, en choisissant cette coquette maison appartenant à des amis du roi et de la reine. La maison avait connu quelques travaux d’aménagements les semaines précédant sa venue, afin d’y installer un système de sécurité important.
Le roi Willem-Alexander et la reine Máxima très inquiets pour la sécurité de leur fille aînée
Malgré la présence d’agents de sécurité autour de la princesse, de caméras et d’autres systèmes de sécurité, la princesse Amalia serait pourtant en danger. La reine Máxima a confirmé ce jeudi que sa fille aînée « n’est pas sortie de la maison » depuis un certain temps. « Cela signifie qu’elle ne vit pas [vraiment] à Amsterdam ». Elle ne peut donc pas profiter pleinement de son expérience en tant que jeune étudiante. Les années de liberté de la princesse d’Orange sont comptées. Après l’université, elle devra endosser des responsabilités de représentation pour la famille royale, avant de devenir reine un jour. « Les conséquences sont très difficiles pour elle. Ce n’est pas une vie étudiante pour elle comme les autres », a ajouté la reine Máxima, très préoccupée.
Le roi Willem-Alexander a déclaré qu’il « n’a pas les moyens de décrire » ce que ces menaces à l’encontre de sa fille lui font en tant que père. Il trouve la situation « vraiment très difficile » et Máxima s’est dit « un peu émue à ce sujet ». La reine Máxima a conclu sur une note positive en expliquant que cela allait certainement l’aider à obtenir des bonnes notes, étant donné qu’elle est chez elle et qu’elle étudie courageusement toute la journée. La police, les autorités d’Amsterdam et le ministère public se sont refusé de donner des détails sur la nature des menaces. En novembre 2020, un déséquilibré a déjà été condamné à trois mois de prison pour avoir menacé de mort la princesse d’Orange.
Lire aussi : La princesse Catharina-Amalia sur son cheval Mojito pour la Journée des animaux
Les politiciens de tous bords condamnent fermement les menaces à l’encontre de l’héritière du trône
« Cela va directement à l’encontre de ce que nous voulons tous dans ce pays. Ce qu’il y a de si beau aux Pays-Bas, c’est que le Premier ministre se rend au travail à vélo et que la famille royale est au cœur de la société. Si nous voulons redevenir ce pays, nous avons beaucoup de travail à faire », a déclaré le député Jan Paternotte, président du parti libéral-démocrate D66, comme le rapporte AD. Le chef du parti populaire VVD au sein de la Chambre des représentants, mais aussi celui du parti d’extrême droit PVV ou du parti écologiste GroenLinks ont fait part de leur consternation en apprenant cette nouvelle.
Pour l’heure, on ne sait pas exactement la nature des menaces mais elles semblent assez importantes. Le premier ministre Mark Rutte a réagi. « Je suis vraiment désolé pour elle et bien sûr cela m’inquiète aussi », rapporte le chef du gouvernement dans De Telegraaf. « C’est une nouvelle naturellement terrible et aussi très intense ». Il ne peut rien dire sur les menaces ou les mesures de sécurité. Selon lui, toutes les autorités impliquées font tout leur possible pour assurer la sécurité de la princesse.
La princesse Amalia, qui a vécu une année sabbatique après avoir terminé ses études secondaires, se réjouissait de pouvoir commencer ses études à la faculté de politique, psychologie, droit et économie (PPLE) de l’université d’Amsterdam. Déjà dans sa biographie officielle, publiée fin de l’année 2021 à l’occasion de ses 18 ans, elle révélait qu’elle souhaitait rejoindre une association d’étudiants. Malheureusement, quelques jours avant sa rentrée, elle avait déclaré abandonner cette idée, en raison de graves polémiques autour du principal club d’étudiants durant l’été.
Lire aussi : La princesse Amalia renonce à intégrer la société d’étudiants d’Amsterdam après un scandale extrêmement choquant
C’est au bord du canal de Singel que la princesse Amalia vit à présent recluse, avec d’autres étudiants, dans une maison appartenant à Marc Dreesmann, un ami multimillionnaire du roi et de la reine. La maison a été totalement aménagée pour accueillir sa nouvelle résidente royale. Caméras de surveillance à tous les angles, interphone sécurisé et des espaces prévus pour accueillir des agents de sécurité, tout est fait pour qu’Amalia soit en sécurité durant cette période universitaire. Elle avait fait sa rentrée sous l’objectif des photographes accrédités qui avaient été invités à la photographier lors de son premier jour à l’université, dans le but de la laisser en paix par la suite.
