La princesse Aiko du Japon, fille unique du couple impérial, a terminé ses études universitaires. La princesse Aiko a assisté à la cérémonie de remise des diplômes ce mercredi 20 mars, à l’université Gakushuin où elle a étudié la littérature japonaise. Pour l’occasion, elle portait un furisode aux couleurs des cerisiers japonais. Quel avenir attend la princesse ?
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La princesse Aiko du Japon a terminé ses études universitaires en littérature japonaise
La princesse Aiko de Toshi, 22 ans, va bientôt commencer une nouvelle vie. La princesse est l’enfant unique de l’empereur Naruhito et de l’impératrice Masako du Japon. Elle a rejoint la prestigieuse université Gakushuin en avril 2020. Ce 20 mars 2024, la princesse Aiko a assisté à la cérémonie de remise des diplômes. Elle a étudié ces dernières années la littérature et la langue japonaises. La princesse Aiko avait choisi les poèmes waka pour sa thèse de fin d’études. Le waka est un genre littéraire poétique médiéval apparu à la cour impériale au 8e siècle.
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La princesse Aiko a passé peu de temps physiquement sur le campus de l’université. Elle a fait sa rentrée en 2020, en pleine pandémie. Jusqu’à peu, le Japon imposait encore des mesures sanitaires très strictes. Elle a donc suivi la majorité de ses études par des cours à distance. Elle a pu assister à des cours en présentiel uniquement à partir d’avril 2023. L’année académique débute en avril et se termine en mars au Japon.
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La princesse Aiko porte un furisode aux couleurs du sakura
Pour assister à la cérémonie de remise de diplôme, la princesse Aiko portait un furisode. Le furisode est le type de kimono à manches longues porté à l’occasion de cérémonies. Il s’agit du type de kimono le plus formel qu’une femme non-mariée peut porter. La princesse Aiko portait un furisode aux teintes rosées, comprenant des motifs de végétaux, notamment des fleurs du célèbre sakura, le cerisier du Japon. On distingue aussi sur le tissu le motif du Sceau impérial du Japon. Il s’agit d’un dessin d’un chrysanthème, emblème national du pays, qui fait office d’armoiries pour la famille impériale. Elle porte aussi un hakama bleu marine par-dessus.
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Une thèse sur les poèmes waka menée avec brio
Le professeur Takafumi Nakano, spécialiste en littérature médiévale et promoteur de la thèse de la princesse, a décrit au journal Mainichi son élève comme étant « pleine de curiosité intellectuelle, toujours sincère et affrontant tout avec gaieté ». Le professeur, qui assure avoir voulu « la traiter comme n’importe quel autre étudiant », a expliqué que parmi ses élèves, la princesse était celle qui avait demandé le plus d’entretiens dans un souci de perfectionnisme. « J’ai ressenti chez elle un fort engagement à le rendre aussi bon que possible. Sa ténacité m’a laissé une forte impression. J’espère revoir son impressionnant sourire à l’avenir ».
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Quel avenir pour la princesse Aiko ?
D’ici quelques jours, la princesse Aiko entamera sa nouvelle vie. À partir du mois d’avril, elle commencera son travail contractuel au sein de la Croix-Rouge du Japon. Elle y a décroché un emploi à mi-temps. L’autre partie de son temps, elle devrait le consacrer aux nouvelles fonctions qu’elle recevra bientôt au sein de la Maison impériale. La princesse Aiko a atteint la majorité (alors fixée à 20 ans) pendant ses études. Elle n’a donc pas encore eu le temps d’assurer des engagements officiels au nom de la famille impériale.
La princesse Aiko ne succédera pas à son père sur le trône de Chrysanthème, la loi salique étant d’application au Japon. Le frère cadet de l’empereur Naruhito, le prince héritier Fumihito, sera son successeur, lui-même père de deux filles et d’un seul garçon. La princesse Aiko deviendra un membre actif de la famille impériale d’ici quelques jours, en plus de son travail à la Croix-Rouge. La princesse Aiko assurera des fonctions jusqu’à son mariage. À son mariage, elle perdra son titre de princesse et sera rayée du registre des membres de la famille impériale. Elle rendra alors son diadème reçu à sa majorité et ne pourra plus assurer de fonctions officielles, d’où l’importance de suivre des études pour peut-être poursuivre dans une autre voie.
Ce fut le cas de l’ancienne princesse Sayako, sœur de l’empereur Naruhito et tante de la princesse Aiko. Elle aussi était la fille d’un empereur, Akihito. Depuis son mariage, elle est connue comme Sayako Kuroda et est à présent grande prêtresse au sanctuaire d’Ise. Le dernier cas en date est celui de l’ancienne princesse Mako, fille aînée du prince héritier Fumihito et cousine germaine de la princesse Aiko. Depuis son mariage en 2021, elle est connue comme Mako Komuro et vit dorénavant à New York auprès de son époux avocat, abandonnant sa vie à la Cour impériale où elle travaillait à temps plein pour la monarchie.
