L’Assemblée de la noblesse russe en France organisait son gala caritatif annuel à Paris ce 18 mars 2023. Le grand-duc héritier Georges Mikhaïlovitch et son épouse représentaient la Maison impériale de Russie et sa fondation. Le prince Stéphane Belosselsky-Belozersky avait réuni sur une péniche des membres de la noblesse russe, des princes et princesses étrangers et des mécènes pour venir en aide aux enfants.
La noblesse russe réunie pour la bonne cause sur une péniche à Paris
L’Assemblée de la noblesse russe en France (ANRF), présidée par le prince Stéphane Belosselsky-Belozersky, est la branche française de l’association qui défend les intérêts de la culture impériale russe. Elle rassemble les descendants de nobles russes installés en France. Chaque année, l’ANRF organise un gala caritatif de prestige, bien que la crise sanitaire ait chamboulé son organisation ces dernières années.


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La soirée était organisée cette année au bénéfice du fonds spécial mis en place par l’ordre souverain de Malte pour aider les enfants touchés par le conflit en Ukraine. Yann Baggio, qui fut président de l’ordre de Malte en France entre 2014 et 2019, était présent à la soirée.



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Le grand-duc héritier Georges Mikhaïlovitch Romanov, qui vient tout juste de fêter ses 42 ans, représentait la famille impériale lors de cette soirée caritative. Le tsarévitch était accompagné de son épouse, la princesse Victoria Romanovna, qui dirige leur fondation. Georges est le fils de la grande-duchesse Maria Vladimirovna, actuelle chef de la Maison impériale, descendante du tsar Alexandre II. Pour insister sur le caractère pacificateur de la visite de la famille Romanov à Paris et sur l’intérêt particulier que la famille porte à la protection des enfants, le couple avait déjà participé à un lâcher de colombes pour la paix, à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, dans l’après-midi, avant le gala.

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Le grand-duc Georges Mikhaïlovitch et la princesse Victoria représentent la famille impériale lors de cette croisière caritative sur la Seine
Ce samedi soir, du beau monde s’est retrouvé sur Le Zouave, une péniche qui démarre sa croisière depuis le quai du Pont de l’Alma. La péniche doit son nom au Zouave, une sculpture monumentale de 1856, qui représente un soldat du régiment français de l’Armée d’Afrique qui a participé à la bataille de l’Alma, en Crimée, en 1854. La statue du Zouave sert aujourd’hui d’indicateur des crues de la Seine.


Nicolas Fontaine, fondateur d’Histoires Royales, participait à cet événement et a pu croiser des princes et des généreux donateurs qui souhaitaient montrer leur sympathie à la famille impériale et à la cause des enfants. Oxana Girko, le comte et la comtesse Gianfranco Santamaria, Brigitte en Pierre Jannin, Stéphane Sésé, la femme d’affaires Mouna Ayoub, ou encore Roberto Bettarini, le père de la princesse Victoria, étaient présents à la soirée.



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Le prince Joachim Murat et la princesse Yasmine Murat étaient accompagnés de la sœur de la princesse. Le prince Joachim, héritier de la Maison Murat, fut le témoin de mariage de Georges et ils sont parrains de leurs fils respectifs. Outre l’amitié qui lie l’héritier d’une branche de la famille impériale française à l’héritier de la famille impériale russe, Georges et Joachim sont des cousins éloignés.


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La noblesse russe réunie sur une péniche pour une bonne cause
La soirée était orchestrée par le prince Stéphane Belosselsky-Belozersky, descendant des Riourikides, la dynastie d’origine varègue qui a régné sur les anciennes principautés russes de 862 jusqu’au règne de Fédor 1e, en 1598. Les Romanov se sont définitivement installés sur le trône des tsars avec Michel 1e en 1613. La famille du prince Stéphane est issue d’une autre branche de la famille des Riourikides, celle qui descend de Gleb (1238-1278), fils du prince de Rostov, petit-fils du prince de Vladimir. Gleb s’était installé à Beloozero (ou Beloïé Sélo, en français), une ville située sur la rive méridionale du lac Beloïe, qui fut érigée en principauté et lui fut accordée en apanage lorsqu’elle s’est détachée de la principauté de Rostov.

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Le premier prince de la principauté de Beloozero, Gleb Vasilkovitch, a épousé Feodora, arrière-arrière-petite-fille de Gengis Khan. Leurs descendants ont régné sur la principauté jusqu’en 1380, dont l’annexion définitive à Moscou a eu lieu en 1485, sous le règne du tsar Ivan III. La famille princière continuera à assurer des postes importants au sein de la cour impériale mais aussi dans le domaine politique et militaire. Par oukase, en 1799, l’empereur Paul 1e confère à la famille le droit de porter le double nom Belosselsky-Belozerksy en tant qu’ancienne famille régnante sur la principauté du même nom. Aujourd’hui encore, comme ses ancêtres, le prince Stéphane est ami proche sur qui la famille impériale peut compter.


Alors que la péniche longeait la Tour Eiffeil scintillante, puis a tourné autour de la statue de la Liberté, les participants du gala ont dégusté du foie gras à la gelée de raisin, suivi d’une pintade forestière avec potimarron. Après une assiette de fromages, le chef Michael Lewis-Anderson est apparu avec un magnifique gâteau surprise.


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La princesse Victoria Romanovna avait réservé une surprise à son époux qui venait tout juste de fêter ses 42 ans. Un gâteau d’anniversaire blanc et bleu, confectionné par Michael Lewis-Anderson, est arrivé entouré de feux de Bengale. En raccord avec le thème de la soirée caritative consacrée aux enfants, on retrouvait des motifs d’enfants qui se tiennent la main, rappelant une ribambelle en papier. Cette chaîne humaine évoque la paix dont le monde a besoin actuellement.


Tout au long de la soirée, des billets de tombola étaient mis en vente pour aider à faire monter la cagnotte. Les dons se sont envolés lors de la vente aux enchères. Statuettes, peintures, maroquinerie, bijoux et autres accessoires étaient proposés aux enchères, la plupart des lots étaient offerts par les artistes ou les propriétaires, comme une paire de boucles d’oreilles offerte par Mouna Ayoub, un porte-cartes créé par Sophie de Habsbourg pour le mariage du grand-duc Georges, ou encore, un tableau d’Abel Rech, un artiste d’origine soudanaise, fils adoptif du comte Zygmunt Ostrowski.